Selon une enquête Ipsos, les 18 – 34 ans sont les premiers touchés par les arnaques en ligne, bien devant leurs grands-parents.

Les natifs du numérique ne sont pas tout à fait aussi prudents sur le net qu’on pourrait le supposer nous disent Microsoft et Ipsos. Même s’ils sont plus à l’aise avec les nouvelles technologies que leurs aînés, les 18 – 34 ans sont également les premiers touchés par les arnaques en ligne, les fameux scams.

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La moitié des victimes d’arnaque en ligne ont en effet moins de 35 ans selon une étude publiée par Ipsos. Derrière les jeunes gens, on retrouve les 36 – 54 ans qui représentent 34 % des victimes et enfin les plus vieux, plus de 55 ans, ne représentent eux que 17 % du total des victimes.

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Le sondage d’Ipsos porte sur une population internationale de 12 000 personnes, dans plus de 12 pays et a été réalisée pour Microsoft.

Les arnaques du web sont aussi vieilles que la technologie, néanmoins leur prolifération ne semble guère être ralentie par les nouveaux usages. Les mails d’arnaque sont devenus des profils Facebook, des messages d’erreurs sur mobile ou d’autres hameçons modernes que l’on retrouve au fil des modes sur différentes plateformes. Si les usages changent, la présence des arnaques, elle, ne fait que s’adapter indéfiniment.

Le rapport met en lumière une des plus importantes arnaques de notre siècle, dans laquelle la victime reçoit un message prétendument adressé par Microsoft, Apple, Dell ou HP, ou d’autres firmes reconnues de la tech grand public. Il explique invariablement que l’appareil du possesseur est infecté, et que l’installation d’un logiciel tiers est nécessaire.

Il s’agit typiquement de malware, ou même de ransomware, exigeant un payement de la victime pour que l’appareil soit à nouveau utilisable.

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Néanmoins, le travail d’Ipsos semble biaisé par le nombre de millennials pouvant avoir participé à l’étude, qui pourrait très facilement être supérieur autres classes d’âges. Laissant ainsi s’insinuer une conclusion un peu rapide sur leur vulnérabilité en ligne. Le sondage n’a en effet pas été fait sur des échantillons représentatifs de chaque classe d’âge, en regard de son utilisation du web. Ipsos a préféré tirer au sort un panel : en recrutant 1 000 internautes par pays, cela nous semble assez évident que plus d’un tiers d’entre eux aient moins de 35 ans.

De fait, leur vulnérabilité est à relativiser. De plus les millennials semblent surtout être des victimes différentes de leurs grands-parents, pas nécessairement plus prudents, mais souvent plus difficiles à atteindre en tant que cible. Avez-vous déjà vu un millennial de moins de 25 ans consulter sa boîte mail sans y être contraint ? Cela ne les rend pas invincibles, mais cela demande une meilleure élaboration des arnaques pour les scammers.

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