Un étudiant a mis au point un logiciel de réalité augmentée qui donne les instructions nécessaires à l’utilisateur pour résoudre un Rubik’s Cube en moins de vingt coups.

On s’est tous déjà trituré les méninges pour tenter de résoudre un Rubik’s Cube, la plupart du temps en vain. Il est faut en effet apprendre des multitudes de combinaisons avant d’avoir une chance de venir à bout du casse-tête imaginé en 1974 par l’architecte hongrois Erno Rubik.

Mais rassurez-vous, grâce à Martin Španěl, un étudiant à l’université Charles de Prague, la réalité augmentée vient à la rescousse des débutants. Ce dernier a développé un logiciel qui, via une caméra, analyse les faces du Rubik’s Cube. Une fois cette étape terminée, le programme est capable de donner des indications visuelles à l’utilisateur pour qu’il termine le casse-tête en vingt mouvements maximum.

Pour son projet, écrit en Java, Martin Španěl s’est basé sur l’algorithme de Kociemba qui est une des nombreuses méthodes permettant de résoudre le Rubik’s Cube. Mais le logiciel est loin d’être parfait et l’étudiant précise que son « travail est toujours en cours ».

En effet, comme on peut le voir sur la vidéo, le nombre d’image par seconde affichée est encore très bas. De plus, le logiciel n’est pas encore capable de détecter si le joueur s’est trompé dans la manipulation. Autrement dit, au moindre faux pas, il vous faudra reprendre du début.

La technologie de Martin Španěl, conçue dans le cadre de son diplôme, ne semble pas non plus destinée à apprendre comment résoudre un Rubik’s Cube. L’utilisateur se contente seulement de suivre les instructions. Néanmoins, le logiciel pourra enfin mettre un terme à l’éternel frustration que l’on ressent habituellement devant ce célèbre casse-tête — bien que vous serez encore très loin du niveau des professionnels qui le terminent en quelques secondes.

D’après ses commentaires sur Reddit, Martin Španěl espère pouvoir mettre à disposition la version finale du logiciel à partir de l’automne. Il compte également fournir le code en open source, ce qui permettra à tout le monde de l’améliorer et d’en faire un véritable outil éducatif. Mais cela devra attendre, car « le code est horrible pour l’instant. Je dois l’ordonner un peu avant de vous le montrer », affirme l’étudiant.

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