Ive, Altman, Jobs. Individuellement, ces trois noms de famille pèsent déjà énormément sur la Silicon Valley. Jony Ive est le designer historique d’Apple, à l’origine de l’iMac, de l’iPod, de l’iPhone, de l’Apple Watch et de tout ce qu’a fait Apple jusqu’à 2019. Sam Altman est l’emblématique patron d’OpenAI, l’entreprise qui a créé ChatGPT. Laurene Powell Jobs est une femme d’affaires puissante, à la tête de diverses fondations aux États-Unis, dont Emerson Collective. Elle est l’héritière de Steve Jobs et continue à défendre sa vision.
Selon The Information, ces trois figures pourraient prochainement s’allier. La startup créée par Jonathan Ive et Sam Altman, pourrait créer un produit dédié à l’intelligence artificielle. Elle pourrait recevoir le financement de Laurene Powell Jobs.
Ive/Altman/Jobs : un trio destiné au succès ?
À quoi ressemblera le produit de Jony Ive et Sam Altman ? Les rumeurs semblent s’accorder sur une chose : il ne s’agira pas d’un smartphone. Il pourrait néanmoins s’agir d’une menace pour l’iPhone, en remplaçant plusieurs de ses fonctions. Cette approche ressemble à celle de Humane qui, avec son Ai Pin, ambitionne de tuer les téléphones mobiles.
Pour financer ses travaux, la startup a besoin d’un milliard de dollars. Elle devrait recevoir du financement d’OpenAI (en échange d’une partie de son capital), mais se tourne aussi vers l’extérieur. Emerson Collective (Laurene Powell Jobs) et Thrive Capital feraient partie des deux candidats, ce qui rend le projet encore plus intéressant. Grand ami du couple Jobs, Jony Ive pourrait redonner vie à l’aura de l’ancien Apple en s’alliant à Laurene Powell. Difficile d’imaginer la veuve de Steve Jobs ne pas s’impliquer dans un projet mené par un des meilleurs amis de son ex-mari, surtout s’il implique les nouvelles technologies.
Avec ses organisations, Laurene Powell Jobs s’intéresse principalement à l’éducation, à l’environnement et aux médias. La voir revenir vers la tech, qui ne semble plus beaucoup l’intéresser (ni elle, ni ses enfants ne sont impliqués dans la Silicon Valley) est intéressant. Apple verrait certainement d’un mauvais œil une telle alliance. Jonathan Ive est officiellement parti dans de bonnes conditions, même s’il se murmure depuis plusieurs années qu’il était devenu incompatible avec l’entreprise.
Quelques années après avoir quitté Apple, Jonathan Ive est-il prêt à faire son retour dans le monde de la tech ? Rien ne dit que l’alliance amènera quelque chose (d’autant plus que les produits IA sont, pour l’instant, des gadgets), mais la perspective de réunir un tel trio devrait attirer quelques investisseurs.
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