Google prévoit de faire disparaître le format flash de son réseau publicitaire d’ici la fin de l’année 2016. À la place, la firme américaine servira des contenus en HTML5.

Google et le format flash pour les publicités, c’est (presque) fini. L’entreprise américaine a détaillé cette semaine le calendrier qu’elle compte suivre dans les mois à venir pour mettre un terme définitif à cette expérience sur son réseau. À la place, les annonces diffusées par AdWords, sa régie publicitaire, s’appuieront sur le HTML5.

Cette transition, attendue depuis longtemps, se fera en deux temps, afin de laisser assez de temps aux annonceurs pour se faire aux nouvelles règles édictées par la firme de Mountain View.

AdWords

AdWords, la régie publicitaire de Google.

À partir du 30 juin 2016, les publicités construites en flash ne seront plus acceptées sur les plateformes AdWords et DoubleClick Digital Marketing. Ensuite, dès le 2 janvier 2017, les annonces en flash qui avaient été téléversées avant le 30 juin 2016 ne pourront plus être affichées sur Google Display Network ou DoubleClick.

Une exception, toutefois : Google précise que cette nouvelle politique ne concerne pas les vidéos en flash.

Il existe plusieurs raisons qui ont conduit Google à vouloir écarter flash de son business publicitaire.

Tout pousse Google à faire une croix sur Flash.

D’abord, le contenu deviendra lisible par un robot, donc indexable, ce qui, pour une société générant l’essentiel de son chiffre d’affaires de la publicité, constitue un atout appréciable. En outre, flash n’est pas (ou peu) présent sur les mobiles. Ce qui pose des problèmes pour des campagnes en cross-device.

Ensuite, la disparition du flash est aussi appréciable sur le plan de la sécurité. En effet, ce format pose de gros problèmes de sécurité. En outre, il s’agit d’un format particulièrement lourd et qui se montre instable. Pour le bien-être du web tout comme pour la tranquillité des internautes, il est préférable de s’en passer.

Une page se tourne

La décision de Google concernant AdWords s’ajoute à d’autres mesures déjà prises par le passé, comme la mise en pause, sur Chrome, des contenus Flash dans une page web pour éviter leur exécution automatique et intempestive. D’autres sociétés suivent cette même trajectoire, en se tournant vers le HTML5.

Et qu’en pense Adobe, lui qui est à l’origine de ce format à la fois massivement répandu et copieusement vilipendé ? Hé bien l’entreprise commence à tourner la page. Ses outils sont en train d’être renommés et s’ouvrent maintenant à davantage de formats, en attendant la disparition définitive de Flash.

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