Cette fois, c’était la bonne. Après deux reports consécutifs, d’abord pour un problème de fuite d’oxygène liquide sur une installation au sol, puis en raison d’une mauvaise météo au-dessus du Texas, le Starship finalement pu décoller dans la nuit du 26 au 27 août (à 1h30, heure de Paris). Et cela, sans connaître d’incident particulier.
Seule péripétie à noter pour le propulseur Super Heavy durant l’ascension dans l’atmosphère : un moteur a fini par s’interrompre peu après 1 minute 30, tandis que tous les autres continuaient d’assurer la poussée de la fusée géante de Starship. Une coupure imprévue, à la différence des autres extinctions qui ont eu lieu plus tard, lors du retour du booster.
Un retour sur Terre réussi, mais qui a zappé la tour de lancement
Le booster, d’ailleurs, n’a pas à cette occasion procédé à sa fameuse acrobatie consistant à revenir à son point de départ, entre les bras mécaniques de la tour de lancement « Mechazilla » SpaceX avait fait savoir avant ce dixième vol d’essai que le propulseur finirait sa course dans les eaux du golfe du Mexique, au large du Texas.
Si l’absence de cette manœuvre, déjà exécutée à 3 reprises lors de précédents vols, a constitué une petite frustration chez les aficionados d’aventure spatiale, l’entreprise américaine avait d’autres choses à montrer : des tests d’extinction et de rallumage de moteurs juste avant l’amerrissage, et un retour contrôlé vers la Terre, réduisant la consommation de carburant.

Elle a aussi permis de constater une télémétrie nominale durant les phases concernant le booster Starship — hormis le moteur qui s’est éteint trop tôt.
Il faudra attendre une prochaine fois pour revoir la fusée Starship rentrer à bon port jusqu’à Starbase. Une prouesse certaine : il s’agit d’attraper en vol, juste avant qu’elle ne touche le sol, une structure gigantesque qui pèse 275 tonnes à vide et qui culmine à 71 mètres de haut. Le tout, en décélérant et en visant précisément, pour ne pas tout détruire aux alentours.
Et le vaisseau spatial Starship alors ? Au moment où cet article a été mis en ligne, l’étage supérieur du lanceur poursuivait son plan de vol et demeurait toujours intact plus de 25 minutes après le décollage. À ce moment-là, il finissait le déploiement des simulateurs de satellites Starlink dans l’espace. Il restait toutefois le plus gros à faire : rentrer dans l’atmosphère.
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