Le discours d’investiture de Donald Trump a été l’occasion pour le nouveau président de passer en revue de nombreux sujets. Y compris l’espace. Il a plaidé, sous les yeux d’un Elon Musk ravi, pour la conquête de Mars afin d’y planter le drapeau des États-Unis.

Le message a le mérite d’être clair : à l’occasion de son discours d’investiture comme 47e président des États-Unis, Donald Trump a affirmé les ambitions de son pays dans la conquête spatiale. Tel un défi lancé aux autres puissances, Chine en tête, le successeur Joe Biden a promis que des astronautes américains iront planter le drapeau des USA sur Mars.

« Nous conduirons les États-Unis vers de nouveaux sommets de victoire et de succès », a déclaré Donald Trump le 20 janvier lors d’un discours diffusé en direct sur le réseau social X, propriété d’Elon Musk. Cela, en élevant les attentes du pays et en portant la bannière étoilée « vers de nouveaux et beaux horizons », a-t-il ajouté.

Mars. // Source : Canva
Mars. // Source : Canva

Évoquant la destinée manifeste américaine, une idéologie messianique très puissante outre-Atlantique, notamment lors de la conquête de l’Ouest, le président américain a assuré qu’elle serait cette fois poursuivie en direction des étoiles. Cela, « en lançant des astronautes américaines planter la bannière étoilée sur la planète Mars. »

Planter la bannière sur Mars, mais quand ?

« Nous ne nous laisserons pas décourager », a-t-il ajouté, cela sous les yeux d’un Elon Musk aux anges. Le milliardaire, devenu l’un de ses plus proches conseillers, est depuis plusieurs années obnubilé par la conquête de Mars. Il affirme même qu’il sera possible de survoler la planète rouge dès 2026 avec une mission habitée et de poser un Starship dès en 2028.

Source : Capture d'écran
Elon Musk, ravi. // Source : Capture d’écran

Ce calendrier très ambitieux n’est pas le premier du genre qu’avance Musk. L’histoire a toutefois montré que les prédictions n’ont jamais été son point fort, et les estimations de l’intéressé ont évolué avec le temps, et au fur et à mesure de ses ratés. Trump, lui, n’a pas évoqué de date. Une réussite d’ici à 2028, date de fin de son mandat, apparaît invraisemblable.

En comparaison, la NASA est bien plus prudente. D’une part, elle est davantage focalisée sur le retour sur la Lune, qui l’occupe énormément via le programme Artémis — qui consiste à déposer des astronautes américains sur le satellite. D’autre part, l’agence spatiale américaine table plutôt sur la fin 2030, début 2040 pour une arrivée sur Mars.

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