Ce qui change pour le covid ce 1er février en France

Trois ans après les débuts de la pandémie, le coronavirus SARS-CoV-2 est toujours présent. Sa circulation, cependant, est en forte baisse — un niveau bas qui n’avait pas été atteint depuis la mi-2021. Les mesures d’encadrement et de suivi évoluent en parallèle. Ce 1er février 2023, certaines règles liées à la gestion de cette crise sanitaire vont changer.

« Ces évolutions interviennent dans un contexte épidémique favorable, marqué par une très faible circulation virale en France métropolitaine et en Outre-mer », explique le ministère de la Santé. « Elles s’inscrivent par ailleurs dans la continuité de stratégies similaires constatées dans l’ensemble des pays européens. »

Ce qui change pour le covid, en résumé

• Fin des arrêts maladies dérogatoires pour le covid ;
• Fin de l’isolement obligatoire après un test positif ;
• Suppression du contact tracing ;
• Évolution du système d’information SI-DEP.

Arrêts maladies dérogatoires pour le covid : c’est fini

Le 1er février marque, par décret, l’arrêt du dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liés à la maladie Covid-19. Cette dérogation, valable depuis début 2020, permettait des arrêts de travail sans jour de carence. Dorénavant, être en arrêt maladie pour le covid entre dans le dispositif classique, avec jours de carence.

Fin de l’isolement obligatoire et systématique

Jusqu’à encore hier, toute personne positive au covid avait l’obligation de s’isoler immédiatement. Ce n’était pas toujours bien respecté, mais l’isolement systématique était la règle. Celle-ci prend fin (puisqu’elle était reliée aux arrêts maladies dérogatoires, censés compenser l’obligation).

Les gestes barrières restent toutefois fortement recommandés. En cas de positivité au covid, il reste plus judicieux de limiter au maximum les contacts plusieurs jours afin de ne pas contaminer d’autres personnes.

Fin du contact tracing

À partir d’aujourd’hui, mais depuis hier dans les faits, le téléservice Contact Covid de l’Assurance Maladie a pris fin. C’était la fonctionnalité de contact tracing, intégrée à TousAntiCovid notamment, qui identifiait les malades et leurs cas contacts. Cet arrêt « induit également la suspension des possibilités de contact tracing par l’Assurance maladie visant à rechercher les cas contacts dans l’entourage des personnes positives au Covid-19 ».

Recueil du consentement pour SI-DEP

Le système SI-DEP, qui rassemble les résultats des tests de dépistage, évolue lui aussi ce 1er février. L’usage du système, et donc le recueil des données personnelles à cette fin, sera « conditionné au recueil préalable du consentement » des personnes testées. Le SI-DEP est par ailleurs maintenu jusqu’au 30 juin 2023.

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