« Mais il n’y a que du cosplay ou tu peux faire des attractions aussi ?! » reçoit-on quand on envoie des photos de Galaxy’s Edge à quelqu’un qui n’a pas encore eu la chance de visiter cette partie du parc Disney réservée à la saga emblématique Star Wars. Et on serait tenté de dire que l’interlocuteur a raison après avoir passé quelques heures, certainement pas une journée entière, à arpenter les jolis décors installés par la firme de Mickey pour rendre hommage à l’une des acquisitions les plus retentissantes de ces dernières années.
Car si certains pensaient que Galaxy’s Edge pouvait justifier à lui seul l’achat d’un billet pour le parc, force est de reconnaître qu’il n’y a pas grand-chose à faire. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’y a qu’une seule vraie attraction accessible : une expérience mouvementée dans le Faucon Millenium — il est vrai un rêve d’enfant. Pour le reste, Galaxy’s Edge ressemble à un Disney Store géant bien emballé. Un grand magasin dont l’entrée serait payante.
Galaxy’s Edge, entre fan service et déception
Galaxy’s Edge est situé au fond à gauche du parc — en bordure extérieure. Le périple débute par d’autres zones, Frontierland en tête, depuis la statue à l’effigie de Walt Disney — le point central qui attire les selfies. Puis, une étendue d’eau nous invite à longer New Orleans Square jusqu’à Critter Country, dernière étape avant de rencontrer des poubelles Star Wars. Une drôle de première rencontre, qui préfigure du soin apporté à Galaxy’s Edge.
Effectivement, les premières images parlent d’elles-mêmes : on baigne dans du Star Wars, avec des vaisseaux emblématiques et des environnements typiques. Avec un peu de chance, on peut croiser Kylo Ren, accompagné de deux Stormtroopers, pour quelques photos Instagram. Un stop à la Oga’s Cantina ou au Docking Bay 7 Food and Cargo permettra de sustenter. Si possible après un court arrêt à l’attraction Millenium Falcon: Smugglers Run.
65 minutes d’attente nous annonce-t-on au moment où on veut pénétrer l’unique expérience qui compte de la zone. Elle s’apparente à un petit voyage dans l’espace à bord du vaisseau d’Han Solo. Une fois la ceinture attachée, on est trimballé à droite et à gauche en fonction de qu’il se passe dans le trip virtuel à la réalisation 3D de qualité. Le fantasme est réalisé, d’autant qu’il s’accompagne de quelques interactions pour mieux s’y croire (les six participants ont un rôle consistant à appuyer sur des boutons au bon moment). En attendant la deuxième attraction prévue pour le début d’année 2020, ce Faucon Millenium de fortune fait le boulot. Mais, pour Galaxy’s Edge, il est dommage que Star Tours n’ait pas bougé de place (rendez-vous à Tomorrowland pour cette attraction légendaire).
En sortant de l’attraction, on tombe nez à nez avec un Faucon Millenium. Hop, c’est parti pour quelques photos de plus, même si on trouvera à redire sur les proportions de cette reproduction loin d’être à l’échelle (le nez est beaucoup trop court). Pour qui aurait quelques dollars à dépenser, il y a matière à avoir des problèmes avec son banquier (on peut acheter une armure de Stormtrooper pour… plus de 6 000 dollars). Plus raisonnablement, et encore, on peut faire son propre sabre laser moyennant 200 dollars (et la prise d’un rendez-vous) ou, plus mignon, son droïde pour 100 dollars. Ironie : sur le plan du parc, ces deux boutiques do-it-yourself sont considérées comme des attractions. On remplit comme on peut.
En tout cas, Galaxy’s Edge réunit tous les ingrédients pour plaire aux fans. Mais on ne lui consacrera pas plus de deux ou trois heures — le temps de faire un tour dans le Faucon Millenium, d’acheter un souvenir et de grignoter quelques sucreries. Lire : ça manque d’attractions, mais certainement pas d’attractivité.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !