On a, a priori, tout à craindre de The Walking Dead Onslaught. D’un côté, il s’agit d’un jeu vidéo en réalité virtuelle (il y a à boire et à manger dans le domaine). De l’autre, il prend la forme d’une adaptation de la célèbre série diffusée sur AMC (les adaptations sont souvent des catastrophes). Mais, un tantinet aventurier sur les bords, on a quand même pris la peine d’enfiler un casque pour voir ce que l’expérience avait dans le ventre, outre des viscères de zombies.
L’ambition du studio Survios, qui enchaîne les projets VR depuis son QG situé à Los Angeles, est donc de nous mettre dans le costume des héros de The Walking Dead. Et, par ricochet, de nous faire vivre les horreurs qu’ils subissent à longueur d’épisodes. Si l’histoire du mode campagne sera originale, l’immersion passera d’abord par un gage d’authenticité. On reconnaîtra sans problème les Rick Grimes, Michonne et consorts, et ce sont leurs armes fétiches qu’on utilisera pour se frayer un chemin parmi les hordes de morts-vivants. Les fans apprécieront.
Découper des zombies ? C’est fun
Outre le respect qu’il entend vouer à l’univers de The Walking Dead, Survios a envie de proposer une expérience très, très gore. Pour cela, les développeurs prétendent utiliser un moteur graphique qui rend honneur à la pratique de la découpe. Indépendance des différents membres du corps, impact réaliste des armes blanches et contondantes, modélisation précise des entrailles, prise en compte de l’angle des frappes… The Walking Dead Onslaught est un mix entre une simulation de boucher et une ode au métier de chirurgien.
Une simulation de boucher
En pratique, le rendu visuel n’invite pas à l’extase, malgré des promesses techniques assumées (90 fps et jusqu’à 40 zombies à l’écran). Toutefois, il faut bien reconnaître que le moteur physique ne trompe pas sur la marchandise. On ressent bien l’impact des coups que l’on porte — avec une batte cloutée tenue à deux mains, par exemple — tandis que trancher des bras et des jambes a rarement été aussi jouissif. Certes, le gameplay est souvent stupide, surtout face à des ennemis qui n’opposent pas une résistance énorme quand ils sont peu nombreux. Mais on s’amuse et on se défoule, et c’est bien là l’essentiel.
Pour se diriger dans les environnements, on peut utiliser la téléportation, balancer bêtement les bras pour mimer des déplacements ou manier les sticks comme dans un FPS classique (on joue en vue à la première personne après tout). On ne conseillera pas le ‘balancé de bras’ à celles et ceux qui ont peur du ridicule, sans compter que l’on peut vite s’emmêler les jambes dans les câbles à force de tourner naturellement sur soi-même. La meilleure option reste les sticks, pour peu que l’on ne souffre pas trop du phénomène motion sickness (sensation de vertige).
De par son emphase sur un arsenal de proximité, The Walking Dead Onslaught privilégie les combats au corps-à-corps. Mais cela ne veut pas dire qu’il oublie les moyens de s’en sortir à distance. On pense notamment au fusil à pompe, incontournable du genre et meilleur allié pour faire de lourds dégâts dans des zones restreintes. Survios est allé jusqu’au clin d’œil à Terminator 2 (vous savez, quand Arnold Schwarzenegger éjecte la cartouche avec une seule main). Malgré la notion de survie inhérente à l’expérience, on n’est jamais tombé à court de munitions. Toutefois, on a préféré se battre avec une bonne vieille machette — efficacité et fiabilité.
Sans aller jusqu’à nous faire forte impression, The Walking Dead Onslaught nous a paru suffisamment honnête et pourvoyeur de sensations bien pensées pour qu’on lui laisse sa chance. Reste à voir comment se goupille la campagne principale, agrémentée d’un mode annexe qui consiste à ramasser un maximum de ressources (l’objet de notre démo). On en saura plus au moment du lancement prévu sur Oculus Rift, PlayStation VR, Valve Index et HTC Vive à une date inconnue.
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