On pressentait un lancement compliqué pour Call of Duty: Black Ops 7. Et les oiseaux de mauvais augure avaient raison : comme on peut le découvrir dans un article publié par The Game Business le 21 novembre (qui compile des chiffres de GSD), le FPS édité par Activision aurait réalisé un départ décevant en Europe : un retard de 63 % par rapport à Battlefield 6 (qui a signé un record) et une baisse de 50 % face à Call of Duty: Black Ops 6.
On pourrait nuancer cette méforme commerciale en rappelant que Call of Duty: Black Ops 7 est disponible dans le Xbox Game Pass depuis sa sortie (formules Ultimate et PC), quand Battlefield 6 ne l’est pas. Mais c’était déjà le cas pour Call of Duty: Black Ops 6 l’an dernier. Cette exposition ne saurait expliquer cette chute assez brutale, qui matérialisé en réalité les gros défauts de cet épisode — campagne affreuse et mode multijoueur décevant.

Pour Call of Duty, il est temps de changer
Ces chiffres correspondant aux charts sont en totale adéquation avec les retours des joueuses et des joueurs. Sur Steam, Call of Duty: Black Ops 7 affiche des évaluations plutôt négatives. Pire, sur l’agrégateur Metacritic, le FPS affiche une piètre note de 1,7 sur 10 en ce qui concerne le public. Il y a un an, même s’il ne faisait pas l’unanimité, Call of Duty: Black Ops 6 s’en tirait avec un 6,2 sur 10. C’est dire si la chute est totale.
Quand on s’intéresse au trafic réalisé sur Steam, là encore, les indicateurs sont à la baisse : Call of Duty a réalisé un pic maximum à 100 332 joueurs ces 30 derniers jours, alors qu’il dépassait les 300 000 un an auparavant, à la même période (source : SteamDB). À sa sortie, Battlefield 6 a frisé les 750 000 personnes connectées en même temps. On peut parler de victoire par K.O..
Certes, comme le précise The Game Business, Call of Duty: Black Ops 7 s’approprie quand même la première place du classement en matière de volume de ventes et de chiffre d’affaires réalisé. Un bien maigre lot de consolation pour une saga habituée à tout ravager sur son passage.

On espère maintenant que ces performances, qui doivent décevoir Activision et devraient le forcer à revoir ses prévisions à la baisse, donneront naissance à des enseignements salutaires. Ainsi, peut-être que la multinationale américaine pourrait en finir avec un rythme de sortie annuel, qui met beaucoup de pression sur les développeurs, empêche de proposer des nouveautés marquantes (car réfléchies depuis longtemps) et accouche d’une routine tout sauf vertueuse. On rappelle toutefois que c’est la première fois qu’un même studio, Treyarch en l’occurrence, enchaîne deux épisodes de Call of Duty sur un laps de temps aussi court. L’alternance avec Infinity Ward et Sledgehammer Games est censée empêcher cela. En ce sens, le Call of Duty de 2026 pourrait incarner la rédemption espérée. En attendant, Call of Duty: Black Ops 7 paie de sacrés pots cassés.
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