En cette année 2025, le gros vaisseau collector Lego fait honneur à Jango Fett, le plus charismatique des chasseurs de prime de l’univers Star Wars. Le produit, détaillé et imposant, est plaisant à assembler. Parfait pour la journée « May the Force ».

Les collectionneurs de Lego fans de Star Wars le savent depuis longtemps : chaque année, la firme danoise en veut à leur porte-monnaie en multipliant les produits qui reproduisent les scènes, les vaisseaux et les personnages phares de leur univers adoré. En 2025, à l’occasion de la journée du 4 mai (May the 4th, soit « May the Force »), Lego met en vente un set cherchant à faire honneur à un personnage charismatique : Jango Fett.

Pour 300 € et quelques 3 000 pièces, on peut s’amuser à assembler son vaisseau à la forme rappelant un fer à repasser. Un joli clin d’œil au glorieux mariage entre Lego et Star Wars puisqu’en 2015, déjà, on pouvait s’offrir celui de Boba Fett — qui est exactement le même, mais avec des teintes légèrement différentes. Le prix est conséquent, mais s’explique par son intégration dans la gamme UCS (Ultimate Collector Series), dédiée aux modèles plus détaillées et ambitieux du catalogue. Autant dire que c’est une vraie maquette d’exposition, avec des dimensions assez imposantes (19 x 39 x 44 cm).

Vaisseau Boba Fett en Lego // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Le Vaisseau Boba Fett en Lego // Source : Maxime Claudel pour Numerama

En Lego, le vaisseau de Jango Fett est très joli

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler que Lego respecte bien évidemment la décision de Disney de ne plus nommer ce vaisseau emblématique « Slave 1 », pour des raisons de positionnement plus familial et d’une signification pouvant être hasardeuse (slave = esclave). À la place, on a le droit à l’appellation « vaisseau de classe Firespray », avec Jango Fett pour propriétaire (Boba Fett le récupérera à sa mort, dans l’épisode 2 de la prélogie).

Vaisseau Boba Fett en Lego // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Le poste de pilotage est détaillé et peut accueillir des figurines // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Avec un inventaire de 3 000 pièces, ce vaisseau Firespray en donne pour son argent. Premier constat : les designers Lego proposent une reproduction très fidèle et, surtout, reconnaissable au premier coup d’œil, dans la forme comme dans le code couleur (les touches de bleu et de vert sont là). Une fois encore, on peut apprécier à quel point Lego s’attache à respecter l’allure générale. La multinationale sait faire de la magie : l’addition de pièces majoritairement carrées peuvent bien faire des ronds. À mesure qu’on remplit les étapes, c’est toujours aussi impressionnant.

Fermé Ouvert

On a en tout cas pris énormément de plaisir à construire ce vaisseau de Jango Fett, qui part d’une base très solide, composée d’éléments empruntés à la gamme Technics (plus pointus), sur laquelle viennent se greffer les décorations. La forme atypique de l’engin force Lego à concevoir des subterfuges ingénieux pour éviter les zones de vide et les trous de la carlingue, subterfuges qui demandent parfois un peu de doigté (ce qui veut dire que l’assemblage pourra s’avérer un tantinet complexe pour un public plus jeune). De près, on pourra tomber sur quelques failles qui trahissent les limites du format Lego. Mais, de loin, l’illusion est parfaite.

Vaisseau Boba Fett en Lego // Source : Maxime Claudel pour Numerama
Dommage pour les autocollants // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Lego s’est même permis quelques petites sucreries, comme la trappe d’accès qui amène un peu de jouabilité, les ailes qui pivotent automatiquement selon la position du vaisseau ou encore les canons qui s’orientent en même temps (ils sont liés). Il y a même un poste de pilotage amovible, qu’on pourra exposer à part au besoin, ou encore la charge sonique Void-7 — une bombe spatiale surpuissante que le Firespray peut lâcher depuis l’arrière pour surprendre ses ennemis. On trouve donc deux petites trappes pour la faire sortir. C’est un détail qu’on oublie quand le vaisseau trône fièrement sur un meuble (le support pour qu’il tienne « debout » est fourni), mais qui a le mérite d’être là et qui donne un peu plus de consistance à la construction (avec des easter eggs savoureux).

Vaisseau Boba Fett en Lego // Source : Maxime Claudel pour Numerama
La charge sonique Void-7 // Source : Maxime Claudel pour Numerama

Comme toujours, et on ne cessera de le répéter, il est dommage de voir Lego s’appuyer un peu trop sur les autocollants pour habiller le vaisseau. Surtout quand il s’agit de créer des écarts de couleur ou de décorer la sublime — et immense — verrière du cockpit. On en dénombre une vingtaine, ce qui est beaucoup pour un produit de luxe à 300 €. Au-delà des soucis d’alignement qui nuisent à la finition (si on les pose mal), il y a la question de la durabilité et Lego serait bien inspiré d’en finir avec ses planches d’autocollants dans ses sets onéreux et voués à l’exposition.

Jango Fett Boba Fett

En revanche, les collectionneurs ne risquent pas de s’offrir le vaisseau de Jango Fett pour ses figurines. Il n’y en a que deux : Jango Fett, bien sûr, et Boba Fett, quand il est jeune (rappel : ce n’est pas le fils de Jango, mais un clone qui vieillit normalement, au contraire de ceux qui deviendront des soldats de la République). La figurine de Jango Fett sort clairement du lot : la tamponographie appliquée sur le torse, les bras, les jambes et le casque est très réussie, et tout est là pour lui faire honneur (le jetpack, le viseur du casque, les deux blasters). Celle de Boba Fett est plus décevante, en comparaison, et on sent que Lego s’est moins foulé en ce qui le concerne (seul le torse et le visage sont tamponographiés). Dommage, un tel set aurait mérité deux belles figurines, qui peuvent prendre toutes les deux places dans le poste de pilotage.

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