Parcourez la galaxie à la recherche des cibles les plus intéressantes pour honorer vos contrats, dans Bounty Hunters, notre jeu de société de la semaine, adapté de l’univers Star Wars.

C’est quoi, le jeu de société Bounty Hunters ?

Incarnez les plus grands chasseurs de prime de la galaxie, et faites appel aux meilleurs alliés et aux droïdes les plus efficaces pour capturer vos cibles et récolter les primes.

Accessible à partir de 10 ans, pour 2 à 6 joueurs et des parties d’une vingtaine de minutes, Bounty Hunters est un jeu de draft et de collection facile d’accès.

Édité par Zygomatic, Bounty Hunters est un jeu de Frédéric Henry, illustré par Derek Laufman, et commercialisé au prix de 22,90 € chez Philibert.

Comment y joue-t-on ?

En début de partie, chaque joueur reçoit quarte cartes, provenant de différents tas. Ils représentent chacun un élément particulier du jeu : les cibles à capturer, les chasseurs de prime partant à leur recherche, le marché Jawa où récupérer des droïdes pour nous aider ou des caisses de marchandises de contrebande, et des contrats à honorer.

Un tour de jeu est simple, rapide et simultané : tout le monde joue en même temps. On commence par piocher une cinquième carte depuis le tas souhaité, puis on décide si on veut en jouer une de notre main ou en vendre une (et ainsi récupérer un crédit).

Bounty Hunters
Les quatre tas de cartes. // Source : Zygomatic

Chaque cible est caractérisée par trois attributs chiffrés et colorés. Pour la capturer, il faut cumuler suffisamment de chasseurs de prime ou de droïdes pour que, ensemble, ils atteignent ces valeurs en respectant les couleurs.

Les chasseurs de prime sont plus efficaces, mais nous font perdre des points en fin de partie (ils ne travaillent pas gratuitement). Au contraire des droïdes ,qui s’achètent contre des crédits au marché Jawa mais ne coûtent pas de points.

Plus une cible est compliquée à attraper, plus elle rapporte de points de victoire… à condition de l’avoir capturée. On peut se lancer à la poursuite de plusieurs cibles en même temps, mais attention à ne pas trop disperser ses forces.

Les contrats, quant à eux, rapportent des points si on respecte les conditions requises.

Bounty Hunters
Une cible en cours de capture. // Source : Zygomatic

On termine le tour en passant les quatre cartes qui nous restent à notre voisin de gauche, et en récupérant celles de notre voisin de droite. C’est le principe du draft.

On continue ainsi jusqu’à ce qu’un joueur ait capturé sa quatrième cible. Tout le monde compte ses points (les cibles capturées, les contrats honorés, la contrebande… sans oublier de retirer la paie des chasseurs de prime qu’on a embauchés) et le plus gros score l’emporte.

Pourquoi jouer à Bounty Hunters ?

Si le principe de base de Bounty Hunters vous rappelle vaguement quelque chose, ce n’est pas un hasard. L’auteur a repris l’idée qu’il avait déjà proposée dans un précédent jeu : Les Bâtisseurs – Moyen-âge. En y ajoutant cependant l’aspect draft.

Bounty Hunters
Source : Zygomatic

Le mélange fonctionne plutôt bien, et donne une dimension stratégique supplémentaire loin d’être désagréable. On reste tout de même très dépendant de la pioche, et on aurait ainsi préféré que les tas de cartes soient posés face visible. Mais ce hasard est en partie atténué par les cartes qu’on reçoit et celles qu’on donne. Il faut alors faire bien attention au jeu des autres, pour ne pas leur passer la carte qu’ils attendaient.

Bounty Hunters
Quelques cartes. // Source : Dan Montgomery

Mais alors, vaut-il mieux acheter ce nouveau Bounty Hunters ou son prédécesseur ? Si vous souhaitez une légère complexité supplémentaire amenée par le draft, ou que vous êtes fan de l’univers de Star Wars (même si, soyons honnêtes, le thème n’apporte pas grand-chose, sauf des illustrations assez réussies), prenez plutôt le plus récent.

En ce qui nous concerne, on a une petite préférence pour la mouture Antiquité des Bâtisseurs, l’opus le plus complet à nos yeux. Mais les trois jeux sont finalement assez équivalents. Prendre le plus simple (Les Bâtisseurs Moyen-âge), l’intermédiaire (Bounty Hunters) ou le plus complet (Les Bâtisseurs Antiquité) dépend surtout de vos habitudes de jeu, des personnes avec qui vous jouez et de vos préférences en termes d’illustrations et de thématiques. L’expérience sera globalement équivalente, quelle que soit l’option retenue.

Si vous cherchez un petit jeu de cartes, de draft et de collection, simple à comprendre, accessible à tout le monde, et sans temps morts grâce aux tours simultanés, Bounty Hunters saura vous combler. Le matériel est simple, mais les illustrations réussies, et le tout se range dans une petite boîte facile à emporter avec soi.

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