De nouvelles règles sont désormais imposées par le gouvernement du Québec aux chauffeurs Uber. L’entreprise de VTC menace de cesser toute activité dans la province. Le premier ministre du Québec refuse quant à lui de revenir sur sa position.

Au Royaume-Uni, Londres ne veut plus d’Uber. Au Québec, c’est désormais la situation inverse qui est en train de se produire : l’entreprise de VTC pourrait bien retirer ses services dans la province.

De notre côté de l’Atlantique, le différend entre Uber et la régie des transports en commun de Londres (TfL) est motivé par des inquiétudes de la mairie londonienne concernant la « sécurité publique. » En clair, Uber ne respecterait pas certaines règles de fonctionnement exigées par la TfL. Uber a rétorqué en lançant une pétition en faveur de son maintien à Londres — elle cumule plus de 800 000 signatures à l’heure où ces lignes sont écrites.

Des règles « trop restrictives »

Au Canada, c’est au contraire l’entreprise qui a donné son nom à l’ubérisation qui estime que de nouvelles règles, imposées par le gouvernement aux conducteurs, sont « trop restrictives. »

« Ce ne sont pas des changements mineurs. Au contraire, il s’agit de changements majeurs qui nous forcent à cesser nos opérations le 14 octobre prochain », a fait valoir Jean-Nicolas Guillemette, responsable des opérations d’Uber au Québec. Le 14 octobre marque en effet l’échéance finale d’un projet pilote pour le covoiturage urbain mis en place par Uber au Québec.

Parmi les nouvelles règles de fonctionnement contestées par Uber au Québec, on trouve notamment des pratiques auxquels sont déjà soumis les chauffeurs de taxi : une formation obligatoire de 35 heures pour les chauffeurs, la vérification de leurs antécédents judiciaires auprès des services de police, ainsi qu’une visite annuelle de contrôle des véhicules utilisés par les chauffeurs.

« De vieilles pratiques administratives »

Pour le responsable d’Uber au Québec, ces « nouvelles règles [sont] basées sur de vieilles pratiques administratives plutôt que d’être en phase avec les développements technologiques. »

En dépit des protestations du représentant du service de VTC au Québec, le Premier ministre de la province campe sur ses positions. « Je ne crois pas que ce soit au gouvernement du Québec de se mettre à plat ventre devant une multinationale », a déclaré Philippe Couillard.

Si le gouvernement persiste et refuse de revenir sur sa décision, Uber devrait cesser d’officier au Québec à compter du 14 octobre prochain.

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