La régie des transports de Londres a fait savoir que la licence d’Uber ne serait pas renouvelée. En réaction, le service de VTC a lancé une pétition pour « sauver Uber » dans la capitale britannique. Avec plus de 760 000 signatures, elle n’a pour l’instant pas eu l’impact espéré sur la décision du maire.

Y aura-t-il des VTC Uber dans les rues de Londres en octobre 2017 ? La capitale anglaise vient de faire savoir que le service de chauffeurs privés n’était plus autorisé à opérer à compter du 30 septembre prochain. La décision a été prise par la régie des transports en commun de Londres (TfL), motivée par des inquiétudes concernant la « sécurité publique. ».

Dans la foulée de cette annonce, Uber a d’abord réagi en faisant savoir que la startup comptait faire appel de cette décision, afin que ses véhicules puissent continuer à circuler avant l’examen du recours. Au cours du week-end, le service de VTC a revu sa position et s’est déclaré prêt à faire des « concessions. »

Plus de 760 000 signatures

Les clients londoniens d’Uber semblent, eux, plutôt décidés à ne pas faire de concessions. Depuis l’annonce de la TfL et du soutien du maire de Londres Sadiq Khan, une pétition lancée sur Change.org par Uber London est en train de collecter un grand nombre de signatures.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, « Save Your Uber in London » a dépassé les 760 000 signatures et se rapproche donc de l’objectif du million.

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« Si cette décision est appliquée, elle privera plus de 40 000 chauffeurs licenciés de leur travail, ainsi que des millions de Londoniens d’un moyen de transport pratique et abordable. […] Les 3,5 millions de Londoniens qui comptent sur Uber pour leur fournir un voyage sûr, fiable et abordable seront stupéfiés par la décision de bannir Uber de la capitale », fait valoir cette pétition.

« Je sais qu’Uber est devenu un service populaire »

Le maire de Londres a répondu à la pétition, rappelant que la régie des transports de Londres a pris sa décision de manière « indépendante », et estimant que le service de VTC laissait à désirer sur plusieurs points. « Je sais qu’Uber est devenu un service populaire pour de nombreux Londoniens — mais il ne serait pas correct que TfL accorde sa licence à Uber s’il y a le moindre risque que cela puisse porter préjudice à la sécurité des Londoniens », écrit le maire.

« Fournir un service innovant n’est pas une excuse pour ne pas suivre les règles », poursuit Sadiq Khan. Bien qu’Uber ait récemment tenté de faire figure de bon élève en annonçant son passage aux véhicules électriques à Londres, la mairie de la capitale britannique campe pour l’instant sur sa position.

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