Son équipe de campagne a tranché : Donald Trump n’aura pas le droit de tweeter jusqu’au jour de l’élection. La peur d’un dérapage du candidat conduit ses proches à la prudence.

Le dernier tweet signé par Donald Trump lui-même a été envoyé le 5 novembre. Ces derniers, reconnaissables à sa signature « envoyé depuis Twitter pour Android », seront désormais proscrits jusqu’à l’élection. Le milliardaire et son équipe de campagne ont tranché, préférant éviter tout dérapage.

L’homme est connu pour des tweets que l’on imagine rédigés un peu à la hâte dans lesquels il a pu donner l’impression de s’auto-saboter. Les Français se souviennent ainsi que le candidat républicain plaçait Paris en Allemagne, entre autres frasques et provocations plus graves.

Le New York Times a ainsi compté plus de 282 personnes, endroits et choses que Donald Trump a pu littéralement insulter depuis le début de la campagne. Un ton brutal qui a pu lui servir pour séduire des Américains en quête de radicalité mais qui à quelques jours de l’élection pourrait lui nuire pour séduire des indécis.

Donald Trump

CC Gage Skidmore

Chaque message en 140 caractères du candidat étant largement relayé dans les médias américains, son silence sur Twitter devrait permettre d’éviter tout scandale jusqu’au jour de l’élection.

Il s’agirait selon le quotidien d’une mesure imposée par son équipe de communication, effrayée à l’idée d’un ultime scandale. Le candidat rétorque : « Je m’en tiens au message. » Une façon d’asseoir sa fragile stature présidentielle et un argument de poids pour Hillary Clinton qui n’a cessé d’utiliser les outrances de M. Trump pour le montrer incapable de discernement.

Mais la mesure de son équipe de campagne semble servir le propos des Démocrates qui trouvent là la preuve que l’homme est incontrôlable et soumis à son équipe. Le président américain, Barack Obama, en campagne de soutien à la candidate Clinton, finira même par tourner la situation en ridicule.

Le POTUS a ainsi déclaré : « Si une personne est incapable de gérer un compte Twitter, elle ne sera pas non plus capable de gérer le pouvoir nucléaire », faisant ainsi directement référence à la stature du candidat républicain qui s’il l’emporte, sera en charge des armes nucléaires américaines.

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