Depuis qu’il a rendu le fauteuil de PDG de Google à Larry Page en 2011, qu’il a lui-même transmis à Sundar Pichai l’année dernière lorsque la firme de Mountain View est devenue une filiale de la holding Alphabet, Eric Schmidt a reçu d’autres attributions au sein de la nouvelle structure. Ainsi, c’est lui qui occupe le poste de président exécutif d’Alphabet.
Mais ce n’est pas là sa seule activité.
L’homme a siégé ou siège toujours dans des conseils de surveillance universitaires ou industriels, comme ceux de Princeton et de Carnegie Mellon. Et ça ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, c’est en direction de la défense qu’Eric Schmidt se tourne. En effet, celui qui a été PDG de Google de 2001 à 2011 va également prendre la tête d’un comité de conseil du Pentagone.
La nouvelle a été annoncée mercredi 2 mars par Ashton Carter, le secrétaire à la Défense des États-Unis.
Cet organe consultatif aura pour mission de renseigner l’armée américaine sur des problématiques familières de la Silicon Valley, comme le prototypage rapide, le développement de produits itératifs, l’analyse de données complexes dans la prise de décision, l’utilisation d’applications mobiles et du cloud et l’organisation du partage d’information.
Consiller le Pentagone sur l’innovation technologique.
Il est prévu qu’une douzaine de personnes rejoigne ce comité dédié à l’innovation technologique dans le domaine militaire. La sélection, qui sera effectuée par Ashton Carter et Eric Schmidt, n’a pas encore officiellement débuté, mais il est précisé que les personnalités retenues pourront venir de la Silicon Valley ou d’ailleurs.
Google, à travers Alphabet, entretient déjà quelques relations avec la défense. Lorsque la société a acheté Boston Dynamics, une startup spécialisée dans la robotique militaire financée par le MIT, par les fonds de l’armée (DARPA), elle a mis la main sur des produits comme Spot et Atlas qui intéressent grandement les soldats.
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