Le ton est monté ces derniers jours entre Washington et Pékin. Au centre de l’affaire, Google, qui a subi une attaque informatique importante en décembre dernier. Dans un entretien accordé à Chine Nouvelle, le porte-parole du ministère de l’industrie et des technologies de l’information a nié toute implication du gouvernement chinois.

Le contraire aurait été surprenant. Après avoir condamné officiellement la vague d’attaques informatiques qui a frappé différentes entreprises occidentales, dont Google, la Chine a rejeté aujourd’hui les accusations laissant entendre une quelconque implication du gouvernement dans cette affaire.

Dans un entretien accordé à Chine Nouvelle, l’une des deux agences de presse nationales, le porte-parole du ministère de l’industrie et des technologies de l’information a nié toute participation de Pékin dans l’opération Aurora.

« L’accusation laissant entendre que le gouvernement chinois a participé à ces attaques informatiques, de manière directe ou indirecte, est sans fondement et vise à dénigrer la Chine. Nous nous y sommes fermement opposés« . Selon lui, « la politique de la Chine sur la sécurité informatique est transparente et constante« , rappelant que dans ce domaine, « la Chine est la première victime des attaques informatiques ».

Ces déclarations font suite aux propos très vifs de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, qui puise depuis peu dans un lexique guerrier et manichéen (« Pearl Harbor numérique », « monde libre »…) pour évoquer cette affaire, comme le remarque Fabrice Ebelpoin. Celle-ci avait lancé à l’adresse de la Chine que toute la lumière soit faite sur ce piratage massif.

(Image CC BY)

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