Ubisoft fait-il machine arrière ? Après avoir imposé un DRM particulièrement contraignant aux joueurs, les forçant à être constamment connectés à Internet pour jouer, le studio français a manifestement assoupli sa politique. En effet, il n’est plus nécessaire d’être en ligne pour jouer à Splinter Cell : Conviction et Assassin’s Creed 2.

Ubisoft a-t-il finalement décidé de revoir sa politique en matière de DRM ? Selon une information publiée initialement sur Reddit, le studio français à l’origine des licences Rayman, Splinter Cell et Assassin’s Creed a assoupli les mesures techniques de protection qui encadrent ses jeux vidéo. C’est du moins ce que l’on peut dire au regard de captures d’écran prises par des joueurs.

Selon les deux images (la première, la seconde) diffusées sur Reddit, il n’est plus nécessaire d’avoir une connexion Internet permanente pour pouvoir jouer à Tom Clancy’s Splinter Cell : Conviction et Assassin’s Creed 2, deux titres récents d’Ubisoft. Auparavant, le jeu se mettait immédiatement en pause lorsque la connexion Internet n’était plus active.

Cette avancée, si elle ne peut qu’aller dans le sens du joueur, doit cependant être relativisée. Si le joueur pourra jouer hors connexion, il devra quand même être connecté à chaque fois qu’il souhaitera lancer l’un des deux titres. De plus, seuls Splinter Cell : Conviction et Assassin’s Creed 2 semblent concernés. Pour les autres jeux d’Ubisoft, rien n’est sûr.

L’obligation d’être connecté en permanence pour jouer à un jeu vidéo a été une mesure particulièrement contestée par les joueurs eux-mêmes. Ces derniers l’ont d’ailleurs manifesté sur de nombreux sites marchands. Sur Amazon France, plusieurs internautes ont gratifié Assassin’s Creed 2 de la note la plus basse (une étoile sur cinq) à cause de ce DRM.

Avec cette mesure technique de protection, Ubisoft souhaitait vérifier à chaque session lancée par le joueur si la copie installée sur l’ordinateur était légale. Malheureusement pour le studio français, le DRM responsable de ce verrouillage a été cassé très rapidement. Ce DRM a également montré la fragilité d’un système qui voulait contrôler les joueurs à travers un unique point de contrôle, les serveurs d’authentification.

L’an dernier, certains joueurs étaient parvenus à faire planter les serveurs d’Ubisoft grâce à une attaque DDOS. Comme souvent, ce sont les consommateurs honnêtes qui ont été pénalisés, puisqu’ils n’ont pas pu jouer avec le jeu qu’ils ont acheté.

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