C’est un changement d’importance. En avril dernier, Apple mettait à jour ses conditions d’utilisation destinées aux développeurs. Quelques mois tard, l’entreprise est revenue sur sa décision et autorisé désormais l’utilisation d’outils de développement tiers. Dans le même temps, la firme de Cupertino détaille le processus de validation des applications pour l’App Store.

Elles n’auront finalement vécu que quelques mois. En avril dernier, Apple adaptait ses conditions d’utilisation destinées aux développeurs d’applications. L’un des articles du nouveau règlement, le 3.3.1, disposait que seules les applications programmées en Objective-C, en C, en C++ ou en JavaScript tel qu’exécuté par le moteur WebKit de l’iPhone seraient acceptées sur l’App Store.

Dans un communiqué de presse publié hier, la firme de Cupertino a finalement changé de fusil d’épaule. Apple annonce le retrait de certaines restrictions qui furent ajoutées dans les sections de l’iOS Developer Program Licence. Cela concerne les articles 3.3.1, 3.3.2 et 3.3.9. Officiellement, l’entreprise explique avoir écouté ses développeurs et s’être appuyé sur leurs retours pour adapter les conditions d’utilisation.

La modification majeure réside dans les outils de développement tiers (SDK). Après avoir fermé la porte pendant plusieurs mois aux solutions alternatives, Apple a fait machine arrière et « lève toutes les restrictions sur les outils de développement utilisés pour créer des applications iOS, tant que les applications finalisées ne téléchargent aucun code. Cela devrait donner aux développeurs la flexibilité qu’ils recherchent, tout en préservant la sécurité dont nous avons besoin« .

Les concessions d’Apple ne s’arrêtent pas au seuls langages de programmation. Accusée d’entretenir une certaine opacité autour du processus de validation de l’App Store, la firme de Cupertino a également fait un geste supplémentaire en publiant les consignes concernant la validation d’une application sur la boutique en ligne d’Apple.

L’entreprise justifie cette démarche comme un moyen d’aider les développeurs « à comprendre comment nous vérifions les applications soumises à validation« . Et d’espérer par la même occasion que ces efforts permettront à Apple de devenir « plus transparent » encore dans ce domaine. De cette façon, les développeurs devraient être mieux armés pour remplir avec succès les conditions de validation.

En avril dernier, nous avions considéré que les changements effectués par Apple étaient l’occasion de réduire le risque qu’une entreprise impose au marché de la téléphonie mobile un standard technologique trans-plates-formes. La cible désignée, mais jamais confirmée par Apple, était le Flash CS5 d’Adobe. En effet, le logiciel offre la possibilité de compiler des applications écrites en Flash vers des applications dont le format est compatible avec les exigences d’Apple.


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