Mise à jour 2 : la réaction de Frédéric Lefebvre, invité ce matin de Christophe Barbier sur LCI :

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Mise à jour : Il n’aura fallu que quelques heures au compte de Frédéric Lefebvre pour disparaître, fermé par les services de Twitter. La société a préféré le suspendre sans doute temporairement, « dû à une activité étrange ». Le compte a reçu un très grand nombre de followers, ce qui est jugé suspect par Twitter dans un laps de temps si court, et probablement que beaucoup de plaisantins l’ont signalé comme « spam ». Une occasion supplémentaire pour la députée UMP Muriel Marland-Militello de dénoncer le terrorisme cybernétique ?

Article du 26 novembre 2009 – Le plus drôle, c’est que personne n’y a cru. « Il suffit de prononcer le nom de Frédéric Lefebvre pour que les gens se marrent« , constatait il y a peu l’humoriste Stéphane Guillon. Pourtant, Le Post l’assure. Le compte FLefebvre_UMP créé sur Twitter appartient bien au vrai Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP.

Devant l’incrédulité des internautes qui juraient qu’il s’agissait d’un fake, la rédaction du journal a contacté l’assistante de l’ancien député, qui a confirmé : il s’agit bien du même Frédéric Lefebvre que celui qui avait déclaré à l’Assemblée Nationale que « les trafiquants d’armes, de médicaments ou d’objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid« .

Peut-être sa présence renforce-t-elle ce qu’il ajoutait, en assurant qu’Internet était un « mode de communication moderne envahi par toutes les mafias du monde« .

Son tout premier message sur Twitter donne en tout cas le ton, puisqu’il renvoit vers un communiqué de presse qu’il a signé pour l’UMP, dans lequel il demande que la condamnation de Canal+ et de M6 par le CSA serve de leçon aux journalistes. « L’utilisation, sans vérification, de montages diffusés sur Internet, pour le plaisir de faire un scoop ou pour défendre un point de vue personnel, doit être bannie de toutes les rédactions dignes de ce nom« , écrivait-il à propos d’un montage sur Jean Sarkozy que les deux chaînes avaient repris pour argent comptant.

C’est d’ailleurs uniquement l’utilisation de la vidéo à des fins d’information qui a choqué Lefebvre, à aucun moment la violation des droits d’auteur de celui ou celle qui l’a produite au premier chef. Deux poids, deux mesures.


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