Google croit dur comme fer dans l’avenir de Lyft. Sa maison-mère, via une filiale dédiée au levée de fonds, vient en effet de participer à un tour de table d’un milliard de dollars pour soutenir le rival américain d’Uber.

Ça roule entre Lyft et Alphabet, la maison-mère de Google. Ça roule même très bien. Dans le cadre d’une levée de fonds, l’entreprise de VTC concurrente d’Uber aux États-Unis a annoncé avoir bouclé un financement d’un milliard de dollars lors d’un tour de table mené par le géant du net. Avec cette opération à neuf chiffres, Lyft atteint une valorisation de 11 milliards de dollars.

« 2017 a été une année importante pour Lyft. Plus tôt en octobre, nous avons achevé notre cinq cent millionième course et notre service est aujourd’hui accessible pour 95 % de la population américaine — en hausse de 54 % par rapport au début de l’année », écrit Lyft dans un article de blog annonçant la réussite de son tour de table.

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L’investissement qui vient d’être conduit n’est pas très étonnant au regard des liens de plus en plus étroits que tissent Lyft et Alphabet, via ses filiales. Ce printemps, un partenariat a été annoncé entre l’entreprise de location de voitures avec chauffeur et Waymo, la filiale de la firme de Mountain View en matière de voiture autonome. Leur souhait ? Participer à l’essor de ce futur mode transport.

Lyft profite de la situation

Si Lyft est en forte croissance, le groupe demeure encore un poids léger face à Uber. En effet, la valorisation de ce dernier tournerait autour des 70 milliards de dollars… sept fois plus, donc. En outre, Lyft n’est présent qu’aux États-Unis, là où Uber a construit un réseau lui permettant d’être dans 632 villes dans le monde (dont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Strasbourg et Toulouse en France).

Cependant, la dynamique est du côté de Lyft. Uber traverse en effet depuis plusieurs mois une forte tempête médiatique à mesure que des révélations paraissent dans la presse, à différents niveaux, qu’il s’agisse de querelles avec les autorités (comme à Londres ou au Québec), d’accusations de vol de technologies, de plaintes pour harcèlement et sexisme ou d’utilisation d’un programme espion.

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