L’entreprise ZeniMax, récemment victorieuse de son procès contre Oculus et sa maison mère Facebook, vient d’entamer de nouvelles poursuites liées à la réalité virtuelle. Cette fois-ci, c’est Samsung qui se retrouve convoqué à la barre, pour avoir prétendument violé les droits de la technologie ZeniMax avec son casque Gear VR.

L’entreprise ZeniMax ne semble pas prête à s’arrêter dans sa lutte contre son ancien salarié John Carmack. Ce dernier, avant tout connu comme le fondateur du studio id Software, avait quitté l’entreprise pour rejoindre Oculus avant son rachat par Facebook. Il y a œuvré au développement du casque de réalité virtuelle Oculus Rift.

Un développement qui se serait fait grâce au travail réalisé par son ancienne entreprise, qu’il est accusé d’avoir dérobé. Alors que Facebook a bien été condamné dans cette affaire, ZeniMax s’attaque désormais à un autre concurrent : Samsung et à son Gear VR. L’entreprise affirme que le géant sud-coréen aurait lui aussi profité des informations et connaissances de John Carmack, Oculus l’ayant aidé à développer son casque (porteur de la mention bien visible « powered by Oculus »).

Zenimax v Samsung by Brian Crecente on Scribd

ZeniMax enchaîne les procès

Si Carmack n’a pas directement travaillé pour Samsung, la plainte affirme notamment que celui-ci aurait contribué au « plan d’attaque » de la marque sur la VR mobile, avec la création du Gear VR.

Violation de droit d’auteur, détournement de secret commercial, concurrence déloyale et enrichissement injuste : les chefs d’accusations sont à peu près les mêmes que contre Facebook.

À noter également que John Carmack demande pour sa part, dans une affaire indépendante, 22,5 millions de dollars à ZeniMax, réclamant de fait le dernier paiement que ZeniMax aurait dû lui verser pour le rachat d’id Software par ZeniMax en 2009.

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