Cette semaine, le projet VideoLAN a subi une attaque DDOS visant la dernière version de son lecteur multimédia. L’opération, manifestement gratuite, a été observée au sein du logiciel Logstalgia, qui permet d’illustrer en vidéo l’historique des accès à un site web.

Popularisées par l’action d’Anonymous et de quelques collectifs de hackers, les attaques DDOS sont souvent présentées comme l’équivalent dématérialisée du sit-in. Il s’agirait ni plus ni moins d’une sorte de manifestation numérique destinée à empêcher des internautes d’accéder à un site ou une ressource, à l’image des protestations immobiles bloquant la voie publique ou l’entrée d’un bâtiment.

Les attaques DDOS sont controversées. Quelques personnalités historiques de l’univers du hacking s’opposent à ces méthodes. Idem pour The Pirate Bay. En outre, elles sont illicites : l’article L323-2 du Code pénal expose que « le fait d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende« .

De plus, les DDOS ne se contentent pas de bloquer l’accès : elles peuvent entraîner des conséquences imprévues. Que se passerait-il par exemple si une opération vise volontairement ou non les serveurs d’une banque ? D’un média ? D’une administration ? D’un quelconque service public ? Des problèmes en cascade pourraient alors survenir, sans que ceux-ci ne soient vus par les auteurs de l’attaque.

Par ailleurs, certaines actions semblent totalement gratuites. Cette semaine, le projet VideoLAN a été la cible d’une opération visant la dernière version de son lecteur multimédia. L’adresse conduisant vers VLC 2.0.6 a été sollicitée de façon exceptionnelle, au point que l’un des développeurs, Ludovic Fauvet, a choisi d’utiliser le logiciel Logstalgia pour montrer en vidéo le nombre incroyable de requêtes reçues en quelques heures.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : faire comprendre le numérique et tous ses enjeux au plus grand nombre.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !