La société norvégienne reMarkable est en train de concevoir une tablette E-Ink qui se présente comme un papier numérique. Un concept audacieux mais qui reste très coûteux.

Une tablette qui s’adresse aux adeptes du papier : le concept peut sembler contradictoire, mais c’est le pari formulé par l’entreprise norvégienne reMarkable avec sa « tablette-papier », disponible à partir d’août 2017.  L’idée est de proposer un appareil qui préserve la sensation de l’écriture manuscrite sur du papier tout en se débarrassant des encombrants cahiers et autres bloc-notes.

Pour ce faire, l’entreprise  mise sur « l’effet de frottement très poussé » garanti par l’écran du ReMarkable, ainsi que sur la rapidité d’apparition du texte rédigé — l’un des principaux défauts des tablettes actuelles, qui accusent souvent un temps de latence.

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Cette « tablette-papier » sera dotée d’un écran 26 centimètres et capable de lire des fichiers PDF, des livres électroniques et divers documents. L’appareil bénéficiera d’une autonomie de plusieurs jours, d’une capacité de stockage de 8 Go (environ 100 000 pages de notes), un processeur de 1 GHz et une RAM de 512 Mo.

Sur son site, l’entreprise présente son appareil comme un moyen d’alléger son sac et d’éviter d’avoir à imprimer d’innombrables documents : « Nous aimons le papier, mais il reste une île isolée dans le monde numérique : il est analogique, déconnecté et limité. Notre papier, lui, est numérique, connecté et sans limites. »

Si le potentiel de l’appareil est évident, il reste extrêmement coûteux : les pré-commandes commencent à 379 dollars, avec une réduction de 47 % sur le prix de vente définitif fixé à 719 dollars. De quoi s’interroger sur le succès potentiel de la tablette, qui paraît idéale pour les étudiants, mais largement au-dessus de leurs moyens.


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