Vahana est le nom de code de la voiture volante d’Airbus. Le véhicule pourrait être utilisé à l’avenir comme un taxi automatisé.

Vous pensiez que le rêve des voitures volantes s’était éteint progressivement au début des années 2000 ? Vous vous êtes trompés, puisque l’un des projets d’Airbus est précisément une sorte d’engin volant, entre la voiture et l’hélico, nommé Vahana. En sanskrit, cela signifie « véhicule des dieux ».

Le concept de la voiture présente 8 rotors disposés sur deux couples d’ailes qui peuvent s’incliner selon les mouvements verticaux et horizontaux de la machine. Les voitures volantes sont des monoplaces : un toit mobile se déplace en arrière pour laisser le pilote entrer. En pratique, le véhicule pourra être utilisé comme un taxi automatisé, une sorte d’Uber volant selon CNN Money.

Airbus aurait lancé le projet au début de l’année 2016, avec sa startup de la Silicon Valley A³ (A-cubed). D’après son PDG, Rodin Lyasoff, l’entreprise serait en train d’étudier les réglementations aériennes pour pouvoir développer un écosystème qui pourrait permettre la circulation de ce genre de véhicules. En outre, Lyasoff a révélé que son équipe d’ingénieurs et de designers a l’intention de tester un prototype avant la fin 2017, et d’avoir un exemplaire de démonstration pour 2020.

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Crédits : Airbus

Cela dit, le projet Vahana est loin d’être le seul au monde, puisque le co-fondateur de Google, Larry Page, aurait financé deux startups qui seraient en train de développer d’autres projets de voitures volantes, Kitty Hawk et Zee.Aero. En outre, il y en aurait une douzaine d’autres qui travailleraient sur ce genre de concepts. Bref, la concurrence d’Airbus sera rude.

Lyasoff souligne enfin le fait que la construction d’une voiture aérienne pourrait être plus économique que celle d’une voiture traditionnelle, puisqu’elles auront besoin de moins de matériel pour être assemblées. Pour toutes les urgences, le véhicule sera équipé avec un parachute capable de se déployer même à de basses altitudes.L’idée d’un accident en plein air est loin d’être agréable, ni pour les passagers, ni pour les piétons qui se promèneront en-dessous de ces menaces volantes.


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