Le géant de la recherche a obtenu un brevet concernant une technologie de livraison qui utilise des fourgons autonomes.

Dans la famille des emplois menacés par l’automatisation croissante des tâches, nous choisissons le livreur. Ce n’est pas la première fois que la profession est prise pour cible par les grandes entreprises qui tentent de réduire les coûts et le délai d’acheminement des colis. C’est ce que les entreprises appellent le « défi des 100 derniers mètres », à savoir, comment faire face à la demande croissante de livraison à domicile qui représente jusqu’à 50 % du coût logistique total.

Google et Amazon travaillent chacun de leur côté sur des systèmes de livraisons par drone. Avec son service Prime Air, Amazon ambitionne de livrer des colis de l’entrepôt jusqu’au client en seulement 30 minutes. Google, espère de son côté lancer son service de livraison par drone dès 2017. Et le géant de la recherche ne s’arrêtera peut-être pas aux cieux, mais pourrait également s’occuper de la livraison terrestre.

C’est en tout cas ce que suggère un nouveau brevet obtenu aujourd’hui par Google. Le brevet montre un fourgon de livraison composé de casiers que Google présente comme une « plateforme de livraison autonome ». En utilisant un ensemble de caméras, de radar et de lasers, ces camions pourraient trouver seuls leur chemin vers les clients. Le livreur autonome de Google pourrait le prévenir par SMS de l’heure de livraison estimée, selon sa position et les conditions de circulation. Le client n’aurait alors plus qu’à descendre de chez lui et à récupérer son colis dans le casier grâce à un code PIN ou une carte bleue.

Le camion de Google ne râle pas si vous mettez trop de temps à enfiler vos chaussures.

Le camion de Google ne râle pas si vous mettez trop de temps à enfiler vos chaussures.

Si rien ne prouve que la firme de Mountain View prépare bel et bien un service de livraison autonome terrestre, elle possède en tout cas toutes les compétences nécessaires en matière de véhicule autonome pour y arriver. La question qui se pose est alors de savoir si ce service serait plus avantageux ou plus rapide qu’une livraison par drone. Les deux services pourraient tout aussi bien être complémentaires dans la mesure ou les drones ne pourront pas porter des charges excessivement lourdes.


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