L’Université de Twente aux Pays-Bas a mis au point une nouvelle manière de diagnostiquer le cancer du sein. Grâce à la photoacoustique, un examen non invasif permet d’obtenir rapidement une image en 3D des tissus observés.

Si l’on savait déjà que l’intelligence artificielle peut jouer un rôle pour diagnostiquer le cancer du sein, avec une marge d’erreur relativement faible, des scientifiques européens viennent quant à eux de se pencher sur un moyen de rendre l’examen de dépistage moins pénible pour le ou la patiente.

C’est à l’Université de Twente, aux Pays-Bas, que l’Union européenne a encouragé des recherches pour concevoir un nouveau type de mammographie, baptisé Pammoth. Cet examen de dépistage recourt à l’imagerie photoacoustique, en combinant les lasers et les ultrasons. L’objectif est de détecter d’éventuelles anomalies dans le sein.

Un diagnostic en 3D

Les capteurs de cet outil permettent de générer une image en 3D de la tumeur présumée, tout en minimisant l’inconfort de la personne examinée. L’idée est également de réduire au maximum son temps d’attente du diagnostic, afin de minimiser son stress.

Université de Twente

Université de Twente

Cette mammographie basée sur les ultrasons pourrait présenter plusieurs avantages par rapport à la méthode habituelle des rayons X. En effet, selon les scientifiques, entre 20 % et 50 % des dépistages aux rayons X, qui donnent un résultat a priori anormal, se révèlent finalement être des diagnostics erronés. Au niveau individuel, familial et plus largement social, ce type d’erreurs peut constituer une source d’inquiétude.

Cette méthode est également moins douloureuse et non invasive lors de l’examen en lui-même. Le patient ou la patiente doit simplement poser ses seins dans une sorte de bol hémisphérique. Les seins ne sont pas comprimés, comme c’est le cas lors d’une mammographie classique.

Le dépistage et le traitement du cancer du sein font régulièrement l’objet de recherches médicales et d’innovations technologiques. La réalité virtuelle ou les objets connectés font partie des pistes envisagées par le monde médical.


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