Le fournisseur d’accès à Internet Free s’est déclaré « plus que jamais candidat à être quatrième opérateur » mobile, alors que selon des rumeurs amplifiées lundi par des informations de La Tribune, le gouvernement pourrait renoncer à attribuer une quatrième licence 3G qui paraissait acquise pour le FAI. « Plus que jamais nous sommes candidat à être quatrième opérateur et plus que jamais nous avons la certitude que le marché en a besoin« , a déclaré lundi à l’AFP Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, maison mère de Free.

Selon La Tribune, l’Elysée aurait décidé de ne pas attribuer la quatrième licence 3G dans les conditions jusque là établies, mais de saucissonner la licence en blocs de fréquence hertziennes mises aux enchères. Cette solution alternative pourrait être annoncée cette semaine à l’issue d’une réunion interministérielle à Matignon.

La division des fréquences pourrait en fait profiter à Free, puisqu’en pratique le fait de bénéficier de moins de fréquences ne signifie pas que l’opérateur soit contraint à réduire sa couverture géographique, mais à restreindre le nombre de ses abonnés. Or un démarrage progressif réduirait les coûts qui avait été estimés entre 1 et 1,2 milliard d’euros pour couvrir 90 % de la population, auxquels il fallait ajouter 619 millions d’euros de licence 3G.

« Nous n’avons pas l’obession de construire un réseau« , assure Maxime Lombardini, qui souhaite se concentrer sur des offres commerciales « attractives« .

A suivre.


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