C’est le meilleur score jamais atteint par le Parti pirate britannique. Le mouvement est parvenu à convaincre 5 % des électeurs à voter pour son candidat en lice dans le quartier de Bradford, à Manchester. Par ailleurs, un autre candidat a atteint de son côté la barre des 3 %.

Scrutin après scrutin, le Parti pirate s’installe dans le paysage politique. Dans la foulée des élections locales britanniques qui se sont déroulées le 3 mai, le Parti pirate local a annoncé qu’un de ses candidats a franchi le seuil des 5 % des voix. Il s’agit ni plus ni moins du meilleur score enregistré par le mouvement au Royaume-Uni depuis son lancement, en 2009.

Le candidat, Loz Kaye, était en course dans le quartier de Bradford à Manchester. S’il n’a pas pu s’imposer dans l’élection, il a néanmoins battu le représentant des démocrates libéraux, dont le groupe au parlement britannique est le troisième en nombre d’élus. Par ailleurs, un autre candidat du Parti pirate, Maria Aretoulaki, a fédéré 3 % des voix autour de son programme dans une autre circonscription.

Déjà l’an dernier, le Parti pirate britannique avait fait sensation lors d’un scrutin local. À l’époque, le candidat de la formation avait récolté 3,62 % des suffrages. Et si les scores paraissent faibles en comparaison des grands mouvements politiques britanniques, il est important de rappeler que le Parti pirate est une force très jeune au Royaume-Uni, puisqu’elle ne s’est enregistrée qu’il y a trois ans.

Dans d’autres pays, le Parti pirate est aussi en train de s’imposer, ou du moins de se faire connaître. Les cas de la Suède et de l’Allemagne sont évidemment les plus représentatifs, puisque les candidats du mouvement ne se sont pas contentés de faire des bons scores lors des scrutins. Ils les ont remporté. Un parcours que rêve de suivre le Parti pirate français, alors que les élections législatives pointent à l’horizon.


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