Apple a choisi d’abandonner Google Maps au profit d’OpenStreetMap. Cependant, certaines données ont plus de deux ans et nécessitent d’être rafraichies. Par ailleurs, la firme de Cupertino a oublié de mentionner les contributeurs du projet de cartographie libre et collaboratif.

C’est une démonstration supplémentaire du divorce entre Apple et Google. Pour son application iPhoto, la firme de Cupertino a choisi d’abandonner les cartes de Google Maps. À la place, l’entreprise américaine va désormais s’appuyer sur celles proposées par OpenStreetMap, qui est un projet de cartographie collaboratif destiné à concevoir une base de données libre.

La décision d’Apple de migrer vers OpenStreetMap a bien entendu ravi les responsables du projet. Apple est, quoi qu’on en dise, une entreprise de premier plan autour de laquelle gravite une immense communauté d’utilisateurs. Pour la communauté OSM, il s’agit-là du signe que le travail accompli depuis 2004 est désormais reconnu par les plus grandes sociétés du monde. Ce qui n’est pas un mince exploit.

OpenStreetMap relève toutefois que les données exploitées par Apple pour fournir un service de cartographie sur iPhoto ne sont pas les plus récentes. En effet, certaines cartes remontent à avril 2010. En conséquence, la communauté prévient qu’il faut s’attendre à certaines imperfections. Par ailleurs, l’emploi des informations d’OSM concerne surtout le reste du monde, et pas les États-Unis.

Un regret toutefois. OpenStreetMap n’a vu aucune mention créditant les contributeurs du projet collaboratif, ce qui est pourtant la moindre des choses. Un simple oubli ? Les responsables du projet ont indiqué avoir pris contact avec l’entreprise afin de solutionner ce petit écart au plus vite.

Apple n’est pas la seule société d’envergure à s’intéresser à OpenStreetMap. Microsoft a aussi fait appel dès 2010 aux services de ce projet cartographique afin d’alimenter Bing Maps. Une occasion pour le groupe américain de ne plus reverser d’importantes sommes d’argent aux sociétés spécialisées dans l’édition de cartes et qui les revendent à prix d’or.


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