C’est fini pour Vine. Twitter, qui possède l’application depuis plus de trois ans, a décidé d’y mettre un terme.

Twitter connaît décidément un automne bien difficile. Le réseau social, qui vient de mettre à la porte pratiquement un employé sur dix (9 % de son personnel, soit 350 personnes), enchaîne les mauvaises nouvelles : les acquéreurs potentiels ne se pressent pas pour lui faire une offre, provoquant la dégringolade de son action en bourse, et le site a dû se résoudre à fermer Vine.

Fondé en 2012, Vine était un service d’hébergement sur lequel de courtes vidéos (de 6 secondes maximum) étaient partagées par les usagers. Achetée l’année suivante par Twitter, la plateforme s’est déployée sur les mobiles, puis s’est renforcée avec une messagerie instantanée. Par la suite,  l’outil a mis le cap vers le web en devenant une sorte de YouTube des mini-vidéos.

Vine Messages

Vine ne s’est pas étendu sur les raisons qui l’ont poussé à en finir avec le service. La concurrence avec d’autres plateformes, comme Instagram qui fournit aussi un espace pour de la vidéo, la redondance relative avec Periscope, une startup achetée par Twitter qui permet de lancer des émissions et de les diffuser et direct, et les faiblesses du modèle économique ont pu peser dans la balance.

Pour les utilisateurs qui ont des contenus sur Vine, Twitter fait savoir qu’ils ne seront pas supprimés (en tout cas, pas dans l’immédiat). Il sera possible d’accéder à ses vidéos et de les télécharger. Le site sera maintenu en ligne et aucune décision radicale ne sera prise dans l’immédiat pour la plateforme, les applications ou les vidéos. Vine promet que tout changement sera notifié d’abord aux utilisateurs pour qu’ils aient le temps de s’organiser.


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