La Commission européenne a transmis à Qualcomm ses conclusions préliminaires dans le cadre d’une enquête sur un éventuel abus de position dominante dans le secteur des chipsets de baseband.

La pression monte sur Qualcomm. L’entreprise américaine, qui conçoit notamment les puces électroniques permettant la transmission de données sur mobile, vient en effet de recevoir cette semaine les conclusions préliminaires de la Commission européenne, dans le cadre d’une enquête sur un possible abus de position dominante.

Ouverte cet été, elle vise à savoir si Qualcomm a versé illégalement des sommes à un client important pour qu’il utilise uniquement ses produits. Le groupe est aussi suspecté de les avoir vendus à perte, afin de pousser son concurrent direct vers la sortie. Or, si cela est avéré, ce serait une violation de la législation communautaire.

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Réagissant à la communication des griefs de Bruxelles, la commissaire européenne chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager, a déclaré craindre « que Qualcomm n’ait agi de manière à évincer des concurrents du marché ou à les empêcher de livrer concurrence ». Or, la situation est d’autant plus sérieuse que produits en question sont des « composants clés » pour connecter les terminaux aux réseaux.

Les produits en question sont les chipsets de bande de base (ou « baseband ») pour les réseaux de télécommunication en 3G (UMTS) et 4G (LTE). Ces derniers se chargent de faire fonctionner les outils de communication des smartphones, des tablettes et de tout autre terminal mobile à haut débit. Ils servent à la fois pour les services vocaux et à la transmission de données,

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