C’est en 2016 que Google a constitué une division dédiée à la conduite autonome : Waymo. Le nom de cette filiale désigne justement les intentions de la société dans ce domaine.

C’était en 2010. Google dévoilait un projet de voiture sans conducteur. Le véhicule qui était alors présenté était doté d’un dispositif de déplacement autonome, encore expérimental et imparfait, qui lui permettait de se déplacer sur la voie publique sans avoir besoin de la moindre intervention humaine. Six ans plus tard, la firme de Mountain View réorganisait son activité et lançait en 2016 une filiale dédiée : Waymo.

Une nouvelle voie pour la mobilité

Pourquoi Waymo ? Parce qu’il s’agit d’un diminutif censé rappeler la mission première de la société. En effet, comme le rapportait TechCrunch à l’époque, Waymo est la compression du slogan : a new way forward in mobility, que l’on pourrait traduire par « une nouvelle voie pour la mobilité » — les voitures autonomes ont comme objectif ultime de se passer une bonne fois pour toutes des automobilistes.

Le fait est que les recherches autour de la voiture autonome n’ont pas commencé avec Google : elles existaient déjà bien avant. Il est vrai en revanche que l’arrivée de la firme de Mountain View a donné beaucoup plus de visibilité à ce domaine de recherche, et accentué l’envie de communiquer autour de cette évolution : les constructeurs automobiles se sont largement engouffrés dans la brèche.

Waymo

Un véhicule Waymo. // Source : Waymo

Les annonces des industriels en la matière sont parfois spectaculaires. Dans les faits, les progrès réels restent pour l’heure essentiellement confinés à des améliorations autour de l’assistance à la conduite — avec des fonctions plus ou moins avancées, de façon à ce que le conducteur puisse déléguer de plus en plus de tâches au système de bord. La conduite pleinement autonome n’est pas encore une réalité sur la route.

On distingue généralement cinq grands niveaux de conduite autonome, le niveau zéro représentant l’absence totale d’aide à la conduite, tandis que le niveau cinq désigne la délégation complète de la conduite à la voiture. Les systèmes les plus avancés sont considérés comme évoluant entre les niveaux 2 et 3. Cela vaut aussi pour Tesla, malgré les prédictions enthousiastes, mais fausses, d’Elon Musk.

Les progrès en matière d’automatisation de la conduite se poursuivent malgré tout et la législation, en France et dans le monde, est en train d’évoluer pour s’y adapter. Reste une question : quand la voiture autonome sera-t-elle vraiment réalité ? À cette question, pas de réponse nette. D’aucuns suggèrent que cela pourrait être vers 2040, quand le permis de conduire ne sera plus utile.


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