Y a-t-il de l’électricité dans l’air ? Après le rejet de particules fines par les bornes rapides, on a pu entendre certains détracteurs de voitures électriques colporter l’idée que les VE émettent trop de champs électromagnétiques pour le corps humain.
Info ou intox ? Une étude allemande réalisée en collaboration avec l’organisme ADAC et publiée le 24 novembre vient répondre à cette question : sommes-nous exposés à des niveaux élevés de rayonnement électromagnétique au volant ou pendant la recharge d’une voiture électrique ? Vous allez le voir, il n’y a aucune raison de s’inquiéter d’un champ d’ondes communément appelé « électrosmog ».
Des ondes, oui, mais pas plus dangereuses que les autres
Pour cette étude, les chercheurs ont analysé 11 voitures électriques, deux voitures hybrides rechargeables et une voiture thermique. Chaque véhicule embarquait un mannequin doté de 10 sondes des pieds à la tête. Les relevés de champs électromagnétiques ont été faits une première fois au niveau du siège conducteur et une seconde fois au niveau d’un siège passager.

Bien que des pics aient été relevés lors de fortes sollicitations du véhicule (mise en route, accélération, freinage…), les résultats sont clairs : les limites de champs magnétiques « étaient respectées dans tous les cas », assure l’ADAC. Par ailleurs, l’organisme allemand souligne que « les champs magnétiques les plus intenses se situaient généralement au niveau des pieds, c’est-à-dire près du groupe motopropulseur et de son câblage, tandis qu’ils étaient généralement faibles au niveau de la tête et du torse. »
Le niveau d’exposition aux radiations dans une voiture électrique est semblable à celui que l’on peut expérimenter dans les transports en commun, comme le métro par exemple.
Les sièges chauffants sont les plus responsables
Fait étonnant noté par les chercheurs, les sièges chauffants émettent dans certains cas plus d’ondes (toujours sous la limite tolérée) lors de leur mise en route que les moteurs électriques. Un phénomène pas exclusif aux voitures électriques puisqu’il s’est également produit dans les modèles hybrides rechargeables et la voiture thermique. Retour à l’envoyeur.
Et pendant la recharge, ça donne quoi ? Si l’on pourrait croire que c’est lorsque la voiture est branchée sur une borne rapide que l’on trouve le plus d’émissions d’ondes électromagnétiques en raison de la puissance délivrée, c’est finalement lors de la charge en courant alternatif que les résultats sont les plus élevés. Encore une fois, ces derniers ne dépassent pas les normes de radioprotection.

Dans les deux cas, les champs sont à leur maximum en début de charge, avant de baisser progressivement. L’ADAC souligne aussi que « l’exposition pendant la charge était toutefois moins intense que durant la conduite ». Voilà de quoi faire taire les mauvaises langues et rassurer par ailleurs certains automobilistes porteurs d’implant cardiaque qui pouvaient être inquiets pour leur santé.
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