Le Journal du Net vient de mettre en ligne les résultats d’une étude très intéressante mettant en parallèle l’évolution du chiffre d’affaire du marché de la musique dans le monde et celle des services de P2P.

Vous pouvez consulter les résultats de cette étude sur cette page.

Bien malin celui qui parviendra à tirer une conclusion de cette première partie des chiffres qui, s’ils montrent peut-être une symétrie entre la chûte des ventes pour 2002 et la montée en charge de KaZaA dans cette période, ne permettent pas à eux seuls d’évaluer l’impact réel des réseaux P2P sur le montant global des ventes.

Plus pertinent sans doute est la part d’utilisation du P2P par rapport aux modes de consommations « commerciaux ». On apprend ainsi que ceux qui ont accès aux P2P gratuits s’en servent pour 47,9%, achètent des CDs en magasin à hauteur de 24,8% et plus surprenant, qu’ils sont 19,2% à payer pour des téléchargements à l’unité (pay-per-download).
Sans P2P gratuit, la part de vente de CDs passe à 48,8% quand celle des abonnements services de téléchargement payants passe de 8 à 37,6%.

A n’en plus douter donc, l’avenir de l’industrie du disque ne se situe pas chez les discaires, mais dans les services d’abonnements payants ou de téléchargements à la carte…

(merci à TDB pour l’information)

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