Le service de reconnaissance d’objet Google Lens fête son premier anniversaire : l’occasion de montrer ses grands progrès en reconnaissance d’objet.

Google Lens peut reconnaître un milliard de produits à leur étiquette ou simplement en les regardant, et vous proposer ceux-ci sur Google Shopping. À l’occasion du premier anniversaire du logiciel de reconnaissance, le 19 décembre, la vice-présidente Aparna Chennapragada a tiré le bilan de l’application dont elle est en charge.

Google Lens peut reconnaître à peu près tout et n’importe quoi : la race d’un chat croisé dans la rue, la marque d’un vêtement, ou la pochette d’un album de musique. Parfait exemple de la synergie des services de la marque, Lens s’appuie sur Tensor Flow — le programme de deep learning de Google –, Knowledge Gap, Search et Maps.

Google Lens peut importer une liste de course si vous lui montrez une recette.  // Source : Google

Google Lens peut importer une liste de course si vous lui montrez une recette.

Source : Google

Mais le géant américain a également équipé son système d’une technologie de reconnaissance de texte. Celle-ci permet par exemple de créer une liste de course à partir d’une photo de recette ou d’ajouter automatiquement un contact à partir d’une carte de visite. La reconnaissance permet d’identifier les étiquettes de produits et de les trouver sur Google Shopping, pour pouvoir se les procurer — une façon pour l’application gratuite de rapporter de l’argent à la maison mère. Elle peut aussi reconnaître des produits simplement quand l’utilisateur pointe la caméra vers eux.

Et dans cette tâche, Lens a fait d’immenses progrès, puisqu’il en reconnaît 4 fois plus qu’à son lancement. Mais même s’il peut identifier un milliard de produits à leur étiquette, il ne pourra pas reconnaître des produits anciens ou collectors qui ne sont plus à la vente.

Nourrir l’IA avec des photos moches

Depuis son lancement, les développeurs de Lens ont nourri leur algorithme avec plus de photos prises au smartphone, afin de se débarrasser des biais des photos de Google Image, qui constitue la principale base de données du logiciel. Ils avaient remarqué qu’en raison de la qualité moindre et des prises de vue moins maîtrisées, Lens n’arrivait pas à identifier les images prises par certains utilisateurs. Un hashtag #googlelensfail avait même été lancé sur Twitter pour en montrer les erreurs les plus saugrenues.

Google devrait donc permettre à l’IA de Lens de désormais mieux reconnaître les objets en tous genres que ses utilisateurs lui présentent.

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