Ne changez jamais d’écran. En fait, ne montez jamais en gamme dans quoi que ce soit : c’est un engrenage infernal qui n’a aucune fin. Je me suis contenté pendant un bon paquet d’années d’un écran 27 pouces entrée de gamme, défini en Full HD. À cause de ces fichus smartphones et des MacBook Pro, je commençais clairement à voir la différence entre mon écran d’ordinateur et les autres écrans du quotidien : couleurs pas folichonnes, polices qui bavent, courbes pixelisées… sans que cela parvienne à me déranger outre mesure.
Cela dit, j’ai récemment sauté le pas pour la Rolls 2016 du joueur PC : un écran Asus 27 pouces défini en 1440p et rafraîchi jusqu’à 144 Hz. Maintenant, tous les écrans inférieurs à cela dans leurs caractéristiques me semblent, au choix : petits, mal définis ou peu réactifs. La réactivité est d’ailleurs la chose la plus marquante après le lissage des polices : l’œil s’habitue vite à un jeu vidéo ou le pointeur d’une souris glissant en toute fluidité à 120 Hz. Pas de traînée, pas d’hésitation, pas de lag. C’est ahurissant à quel point l’œil s’habitue vite à de nouveaux standards.
Et voilà qu’Asus, en réponse à Acer et son Predator Z35, dévoile à l’occasion du Computex un écran encore mieux. Le ROG Swift PG35VQ fait 35 pouces de diagonale comme son nom l’indique, dispose d’une résolution 3440 x 1440 pixels et est capable de monter à un taux de rafraichissement de 200 Hz — compatible Nvidia G-Sync, bien entendu. En plus de cela, cet écran géant pour joueurs se paie le luxe d’être incurvé. Non que ce soit un must-have, mais niveau immersion, au hasard dans une simulation spatiale, cela en jette. La dalle est une dalle AMVA qui ne contentera peut-être pas à tout le monde et le ratio est un 21:9e qui ne sera pas compatible avec tous les logiciels et jeux vidéo, mais cela reste impressionnant. Et désirable.
Reste que le prix, non communiqué, devrait refroidir : The Verge évoque plus de 1 100 dollars.
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