Il est plaisant de voir des constructeurs déployer sur des véhicules abordables des technologies que nous retrouvons actuellement quasi-exclusivement sur le très haut de gamme de Tesla. Ainsi, Nissan a profité du CES pour annoncer que sa prochaine Leaf, qui est l’une des voitures électriques les plus vendues, sera autonome sur les autoroutes.
Qu’est-ce que cela signifie ? Autonome sur les autoroutes fait référence à une assistance à la conduite de niveau 3 ou 4. En niveau 3, la voiture est capable de rouler toute seule de manière autonome sur certaines routes mais se repose sur le conducteur en dernière instance : c’est lui qui est responsable du véhicule et a le contrôle des commandes. Les Tesla Model X et Model S en sont à ce niveau-là aujourd’hui.
En niveau 4, toute la conduite est prise en charge par la voiture : c’est le système informatique qui se repose sur lui-même pour se corriger et s’ajuster. Dans ce mode là, la voiture est capable d’éviter toute situation de danger et de rouler du début à la fin du trajet sur certaines routes, comme les autoroutes — il n’est pas encore déployé sur un véhicule commercial.
Côté tarifs, la Nissan Leaf de 2016 coûte aujourd’hui 19 700 € minimum. On est loin des véhicules dépassant les 100 000 euros que l’on voit chez Tesla, et même loin du modèle milieu de gamme, Model 3, attendu chez le constructeur à partir de 35 000 €. La technologie ProPilot de Nissan équipera donc un véhicule accessible et permettra, à n’en pas douter, de démocratiser une option encore peu répandue. Le constructeur japonais n’a pas indiqué de date de sortie pour son véhicule, mais il y a fort à parier qu’il fera une apparition au Japon avant de se déployer dans le reste du monde.
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