Les jugements contre les sites proposant des contenus piratés se suivent et se ressemblent. Dans le sillage de plusieurs autres décisions de justice identiques qui ont eu lieu tout au long de l’année, la justice française vient d’ordonner aux principaux opérateurs de procéder au blocage d’une trentaine de liens pirates menant vers des sites spécialisés dans le streaming.
Ces nouvelles mesures d’interdiction d’accès ont été décidées à travers deux jugements distincts du tribunal judiciaire de Paris, a signalé sur X (ex-Twitter) ce lundi 25 novembre l’avocat Alexandre Archambault, spécialiste du droit du numérique. Les fournisseurs d’accès à Internet concernés sont Orange, SFR (et SFR Fibre), Bouygues Télécom et Free.
La liste des sites pris pour cible par ce nouveau blocage est renseignée dans les deux décisions de justice, consultables sur le site de la Cour de cassation (première décision, deuxième décision). Rendus le 15 novembre, les deux verdicts laissent aux opérateurs le choix du moyen le plus approprié pour empêcher leurs clients de visiter ces espaces.
Dans ce domaine, la méthode généralement appliquée est un blocage DNS. Dans les grandes lignes, cela consiste à mettre certaines adresses sur une liste noire et à ne pas donner suite aux requêtes des internautes désirant s’y rendre. Cette mesure technique est toutefois contournable en changeant ses DNS ou en prenant un abonnement à un VPN.
Les sites de streaming visés par le blocage
- astreaming.eu ;
- cinehub.wf ;
- cinemay.website ;
- dustreaming.host ;
- filmstreaming1.vin ;
- freemovies.one ;
- frenchstream2.click ;
- Lookmovie2.to ;
- papadustream.work ;
- parstream.cc ;
- seefrench.pro ;
- senpaistream.org ;
- seriecenter.cc » ;
- series-streamings.net ;
- series-streamings.co ;
- seriestreaming.live ;
- seriestreaming.club ;
- streamcomplet.buzz ;
- voir-seriestreaming.wiki ;
- wikiserie.wiki ;
- filemoon.sx ;
- fmembed.cc ;
- filemoon.in ;
- filemoon.link ;
- filemoon.nl ;
- filemoon.wf ;
- filemoon.eu ;
- filemoon.art ;
- cdn112.com
En principe, les jugements précisaient aux FAI qu’ils devraient agir dans un délai de 15 jours à compter de la signification de la décision. Cependant, selon nos constatations, la notification n’a pas encore été adressée, en tout cas à l’ensemble des FAI. Depuis une ligne Bouygues Télécom, les sites sont encore accessibles.
Depuis le début de l’année, des dizaines d’adresses web ont été visées par des verdicts semblables — notamment en avril, en mai, en juillet, en octobre et en novembre. Outre les sites de streaming, les mesures s’attaquent aussi aux services IPTV illégaux, à certains hébergeurs de fichiers ainsi qu’à des sites spécialisés dans les échanges en pair à pair (P2P), comme BitTorrent.
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