Portal est l’un des jeux les plus originaux de notre époque, autant pour son gameplay atypique que pour son humour particulièrement noir. Dans ce jeu de puzzle en vue subjective, on incarne Chell, sujet d’une expérience et seule rescapée du laboratoire, après qu’une intelligence artificielle un peu sadique a tué tout le personnel. Pour sortir, le personnage doit se soumettre à une série d’épreuves qui font appel à la logique et à l’ingéniosité du joueur.
Pour réussir un niveau, il faut aller d’un point A à un point B en évitant les obstacles, grâce à un pistolet qui peut générer des portails de téléportation. Même si les niveaux ne sont pas insurmontables, le joueur peut avoir un certain sentiment d’euphorie lorsqu’il résout le fonctionnement d’un puzzle.

Dans Portal, l’énergie cinétique est préservée dans le portail. En jouant avec l’inertie et la gravité, le joueur peut franchir des obstacles de plus en plus complexes. (Crédit schéma Kaini)
CrowbCat a poussé la physique du jeu dans ses retranchements en se demandant ce qui se passerait si un joueur restait coincé entre deux portails. Il a utilisé le SDK de Portal 2 pour créer une chambre de test qui lui permet de réaliser sa petite expérience, qu’il filme à la première personne.
Le résultat, assez psychédélique au premier abord, a un certain côté poétique. Chell se retrouve bloquée — à la manière de Cooper dans Interstellar — dans un non-lieu de l’espace et du temps. On ne sait pas trop ce qui arrive au personnage et cette quatrième dimension, pleine de couleurs, de motifs abstraits et kaléidoscopiques, confère à l’ensemble un effet éthéré, presque hallucinogène.
Et n’oubliez pas : The Cake Is a Lie.
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