Depuis 1972 et l’expédition d’Eugene Cernan, la Lune n’a plus reçu de visiteurs humains. Après tous les efforts déployés par les États-Unis pour être les premiers à fouler le sol de notre unique satellite, en 1969, certaines personnes se posent probablement une question : pourquoi n’y sont-ils pas retournés depuis la fin du programme Apollo ?
À en croire une récente déclaration de Mike Pence, les Américains remettront bientôt le pied sur la Lune. Le vice-président des États-Unis a fait savoir que l’administration de Donald Trump allait concentrer ses efforts sur une mission lunaire. Un revirement notable, qui se rapproche de la vision que George W. Bush prônait également, avant que Barack Obama ne préfère orienter la stratégie spatiale américaine directement vers Mars.
« Jeter des bases » pour aller sur Mars
Dans un discours prononcé devant le National Space Council, Mike Pence a défini la vision de l’administration Trump : « Nos astronautes de la Nasa retourneront sur la Lune — et pas seulement pour y laisser derrière eux des empreintes de pas et des drapeaux, mais pour jeter des bases, nous devons envoyer des Américains sur Mars, et au-delà. »
"…and we will return American astronauts to the moon." – @VP Pence https://t.co/mzKW5uDsTi #NextFrontier pic.twitter.com/80ESi8yLfz
— NASA (@NASA) October 5, 2017
La déclaration de Mike Pence confirme donc une tendance que plusieurs membres de la communauté scientifique suspectaient, à savoir une stratégie spatiale américaine recentrée sur la Lune.
À l’heure où les agences spatiales européenne et chinoise se sont mis en tête de faire de la Lune un avant-poste pour explorer Mars, la Nasa semble bien partie pour adopter un plan similaire — telles sont, en tout cas, les directives de Mike Pence.
Ce sont d’ailleurs des étudiants américains qui ont récemment proposé à la Nasa une stratégie à adopter pour espérer un jour atteindre Mars : faire de la Lune une sorte de station service sur la route de la planète rouge.
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