Pas de vacances pour le réchauffement climatique. Cet été, comme chaque année, la Nasa a ainsi étudié les températures à travers le globe afin de calculer leur augmentation moyenne. Le résultat est loin d’être rassurant, puisque le mois de juillet 2017 semble bel et bien être le plus chaud jamais observé depuis 137 ans.

La France a beau être touchée par des incendies multiples durant le mois de juillet, c’est un triste temps qui aura dominé les cieux de l’Hexagone depuis plusieurs semaines — offrant une occasion facile d’oublier le problème du réchauffement climatique.

Une étude de l’Institut Goddard pour les études spatiales (GISS), intégré à la Nasa, vient justement d’annoncer une découverte inquiétante : le mois de juillet 2017 a été le plus chaud depuis 137 ans.

Communiquée par l’administration américaine, l’étude revient ainsi sur les températures enregistrées pendant ce dernier mois : la moyenne augmente de près de 0,83 degré Celsius par rapport à celle de la période de repère allant de 1951 à 1980. Pour atteindre ce résultat, il a fallu que la Nasa travaille avec les données collectées de près de 6 300 stations météorologiques tout autour du monde.

(c) NASA

(c) NASA

Un mois de juillet record pour une année record ?

Cette constatation est d’autant plus alarmante qu’elle dépasse le précédent record fixé par le mois de juillet 2016 — tout ça sans « l’aide  » d’un événement de type El Niño, où les variations de la pression atmosphérique augmentent mécaniquement la température de l’eau.

L’année dernière, l’augmentation observée était de 0,82 degré Celsius, marquant déjà à l’époque un record. « Tous les mois de juillet étaient plus froid d’environ 10 % » explique la Nasa, même si le mois de juillet a toujours été l’un des mois les plus chauds de l’année.

Plus qu’un simple mois, il se pourrait que cette année 2017 soit l’une des plus chaudes jamais observées. Le scientifique climatique Gavin Schmidt le pense en tout cas, ayant partagé un graphique avec ce commentaire : « Prédiction pour l’année 2017 par l’institut avec les données de juillet. 77 % de chance d’être dans le top 2 des années [les plus chaudes] »

La faute, selon les scientifiques derrière l’étude, à l’activité de l’Homme sur cette planète. « Des milliers d’études menées par des dizaines de milliers de scientifiques à travers le monde ont documenté des changements dans la température de surface, atmosphérique ou océanique […] Ces dernières années ont également connu des périodes météorologiques, liées au climat, ainsi que les années les plus chaudes de la planète. »

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