Windws Azure, le service de cloud computing conçu par Microsoft, a été victime d’une étonnante panne. En effet, la plate-forme a été indisponible pour de nombreux usagers pendant plusieurs heures. En cause ? Les 366 jours de l’année 2012.

Ce n’est pas le bug de l’an 2000, mais ça y ressemble quand même fortement. Au cours de la journée du 29 février, la plate-forme d’hébergement à distance de Microsoft, Windows Azure, a été victime d’une interruption de service inattendue. Pendant plusieurs heures, la solution de cloud computing n’a pas été disponible pour nombre de ses clients. En cause ? 2012, qui est une année bissextile.

C’est en tout cas l’explication qui est livrée par Microsoft sur le blog dédié à Windows Azure. D’après le géant américain des logiciels, les premiers soucis ont été détectés dès mardi dans plusieurs régions. « Le problème a été rapidement examiné et il a été découvert que celui-ci a été causé par un bug. Bien que l’analyse finale des causes est en cours, ce souci semble être dû à un mauvais calcul de date pour l’année bissextile« .

Le problème identifié, un correctif a été élaboré en urgence et déployé aussi vite que possible dans les régions touchées. Microsoft assure que l’accès à Windows Azure est revenu à la normale dans la nuit de mardi à mercredi pour la majorité de ses clients. Seule une toute petite minorité a été vraiment affectée par ce problème de format de la date.

Microsoft indique que certains utilisateurs peuvent toujours rencontrer des difficultés à utiliser pleinement les solutions liées à Windows Azure. Sur le tableau de bord de la plate-forme cloud computing, la quasi-totalité des services sont fonctionnels, hormis « Windows Azure Compute [South Central US] » qui fait face actuellement à des conditions dégradées.

Cette situation, si elle prête à sourire, révèle une nouvelle fois les limites de l’informatique en nuage. Si l’hébergement à distance de données permet d’y accéder ensuite très facilement depuis n’importe quel autre terminal, il apparaît aussi vulnérable malgré les mesures de redondance. Et les géants de l’informatique ne sont pas à l’abri de telles déconvenues, à l’image du pépin qui a touché Gmail ou Amazon EC2.

Le jour où le système est défaillant, ferme ses portes ou désactive le compte de l’utilisateur, toutes les informations stockées jusqu’alors sont perdues. Confier ses données à un tiers distant est une décision qu’il faut savoir mesurer et qui ne doit pas empêcher de conserver localement et sur de multiples supports ses informations.

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