Arianespace a programmé le dernier vol de la fusée Ariane 6 pour 2025. Deux satellites Galileo seront envoyés dans l’espace au mois de décembre. La suite s’écrira en 2026, avec notamment une version encore plus puissante du lanceur européen, qui doit encore faire ses débuts.

Le rendez-vous est pris, et ce sera donc l’ultime vol de l’année pour Ariane 6. Dans un communiqué de presse adressé aux médias ce 20 novembre 2025, puis relayé sur les réseaux sociaux, Arianespace a confirmé la date de lancement de la mission VA266, qui viendra ainsi clore 2025. Le décollage est prévu dans un peu moins d’un mois, le 17 décembre.

Pourquoi décoller de Guyane ?
L’emplacement est idéal pour atteindre facilement l’espace : on profite d’un bon effet de fronde grâce à la rotation de la Terre, et d’une ouverture océanique pour lancer au nord (orbite polaire) ou à l’est (orbite géostationnaire).

Pour assister au tir en direct, il faudra être plutôt matinal : le tir doit survenir à 06h01 du matin (heure de Paris). Il s’agira donc d’un vol nocturne, du fait du décalage horaire avec Kourou (02h01, heure locale). En effet, le centre spatial guyanais situé en Amérique du Sud sera, comme d’habitude, le point de départ de la mission.

Deux nouveaux satellites Galileo prêts à partir

Pour cette fois, Ariane 6 convoiera deux satellites Galileo qui viendront en renfort de la constellation déjà déployée tout autour de la Terre. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Galileo est l’équivalent européen du GPS, développé dans l’optique que le Vieux Continent dispose d’une solution autonome et souveraine de géolocalisation.

« Depuis la plupart des endroits, six à huit satellites sont toujours visibles, ce qui permet de déterminer très précisément les positions et les horaires. L’interopérabilité avec d’autres systèmes de positionnement par satellites [comme le GPS, NDLR] augmente la fiabilité des services Galileo », rappelle l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial.

Galileo
Vue d’artiste de la constellation. // Source : ESA

Selon le suivi de la flotte déjà en orbite, Galileo compte aujourd’hui 26 satellites actifs et 6 satellites indisponibles ou inutilisables. Pour que le système de positionnement couvre correctement le monde entier, une base minimale de 24 satellites est requise. Mais pour des raisons de redondance et de fiabilité, il faut des satellites de « rechange ».

C’est dans ce cadre que deux satellites vont être envoyés à la mi-décembre. Par la suite, d’autres envois surviendront pour étoffer cette constellation, en 2026, et par ailleurs pour commencer à déployer des satellites Galileo G2G, c’est-à-dire de deuxième génération. Cette nouvelle version doit en principe faire ses débuts en 2027.

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