SpaceX s’active pour le prochain essai en vol du Starship, qui pourrait survenir courant mai. Une première vérification de la motorisation de l’étage supérieur vient d’être bouclée.

La poussière soulevée au cours du troisième essai du Starship est tout juste retombée, et déjà SpaceX vient de lancer les préparatifs pour le quatrième test, attendu au plus tôt courant mai. Le 25 mars, l’entreprise américaine a fait savoir qu’elle a bouclé une étape importante en prévision du prochain vol, à peine 11 jours après sa dernière tentative.

Cette phase consistait à boucler à une mise à feu statique de l’étage supérieur du Starship. Ici, la structure n’avait pas vocation à s’envoler : il s’agissait à allumer l’ensemble de ses moteurs, au nombre de six. La séquence a fait l’objet d’une vidéo de 15 secondes, partagée sur X (ex-Twitter) sur le compte de SpaceX.

Série de tests à venir pour préparer le Starship

Nonobstant l’acheminement des étages sur les sites d’essai et de lancement, la mise à feu statique constitue la première grande étape à franchir en amont d’un décollage. Ensuite vient généralement un essai équivalent pour l’étage principal, appelé Super Heavy, pour vérifier aussi sa motorisation (33 moteurs).

D’ici les prochaines semaines, le Super Heavy sera donc testé ainsi. Il y aura ensuite l’assemblage des deux étages, mais également le chargement du « carburant », un mélange de méthane et d’oxygène liquides. À cela s’ajoutent toutes les modifications matérielles et logicielles rendues indispensables à la suite des enseignements tirés du vol n°3.

Source : SpaceX
La fusée, durant le 3e vol. // Source : SpaceX

L’essai de la mi-mars a permis de constater le bon fonctionnement de toute la motorisation du Starship lors de la phase ascensionnelle, selon le compte rendu de SpaceX et ce qu’il a été possible de constater en direct. SpaceX a aussi opéré des extinctions et des rallumages en plein vol, au moment de la séparation des deux étages.

Si plusieurs jalons ont été franchis avec succès, d’autres n’ont pas été tentés (comme le rallumage moteur dans l’espace) ou ont échoué (l’amerrissage contrôlé des deux étages). L’analyse des données de vol doit permettre de relever les défaillances du lanceur et les axes d’amélioration en prévision de la prochaine tentative.

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