Début novembre, un temple satanique portait plainte contre Netflix, pour violation de droits d’auteur. Il a finalement obtenu un accord avec la plateforme.

Le 9 novembre, EnGagdet rapportait qu’une plainte avait été déposée contre Netflix par un temple satanique. Il accusait la plateforme d’avoir copié l’une de ses œuvres. Il a finalement pu trouver un accord avec Netflix, écrit The Independant dans un article publié le 22 novembre.

L’accord avec Netflix et Warner Bros aurait été conclu dans la semaine, selon le Temple. Dans un communiqué, l’organisation a indiqué : « Les éléments uniques de la statue de Baphomet créée par le Temple satanique ont été reconnus dans les crédits des épisodes qui ont déjà été filmés. Les autres conditions de l’accord restent sujettes à la confidentialité de l’accord. »

Une statue à l’origine de la discorde

La plainte visait Netflix, et les studios de production Warner Bros. Elle portait sur une statue, que l’on aperçoit dans la série Les nouvelles aventures de Sabrina, diffusée à partir du 26 octobre. Cette statue qui se trouve dans l’école de Sabrina est supposée représenter le « dark lord » (seigneur des ténèbres). Elle ressemble à une sculpture du Baphomet, une incarnation du diable qu’avait fait construire le Temple satanique.

Son co-fondateur Lucien Greaves a porté plainte mi-novembre pour violation de droits d’auteur, contrefaçon et atteinte à la réputation d’une marque. Il a demandé le versement de 50 millions de dollars, soit environ 44 millions d’euros.

Un accord confidentiel

La statue réalisée par le Temple entre 2013 et 2014 était bien protégée par un droit d’auteur, même si des internautes ont fait remarquer que des représentations très similaires de Baphomet avait été créées au 19e siècle.

https://twitter.com/clarks_girl25/status/1058085743812317185

Le Temple disait ne pas être intéressé par l’argent, et seulement vouloir que la scène avec la statue soit retirée de la série Sabrina. Il a malgré tout demandé le versement de la bagatelle de… 50 millions de dollars.

Source : Montage Numerama

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