C’est la guerre chez les jouets ! Sur terre, en mer, dans les nuages et même dans l’espace, la bataille fait rage, dans Toy Battle, notre jeu de société de la semaine… et peut-être même de l’année ! Comment ça se joue ? Quel est notre avis ? On vous dit tout.

C’est quoi, le jeu de société Toy Battle ?

Amateurs de jeux de stratégie et d’affrontement en duo, vous tenez peut-être là un futur incontournable de votre ludothèque. Dans une année déjà foisonnante en excellents jeux à deux, Toy Battle parvient à se hisser encore un cran au-dessus. Mais avant de tirer des conclusions hâtives, voyons ensemble ce qu’il a vraiment dans le ventre…

Toy Battle est un jeu de Paolo Mori et Alessandro Zucchini, édité par Repos Production et illustré par Paul Mafayon.

🎲 Pour combien de joueurs ? 2 joueurs uniquement.

🧑‍🧑‍🧒‍🧒 À partir de quel âge ? Dès 8 ans.

⏳ Durée des parties ? Environ 15 minutes.

Retrouvez Toy Battle à 22,50 € chez Philibert

Comment joue-t-on à Toy Battle ?

Avant de commencer une partie de Toy Battle, il faut d’abord choisir l’un des huit champs de bataille disponibles : la plaine des châteaux, la cité des nuages, la jungle volcanique, etc. Chacun propose une petite particularité de règle ou de placement qui vient pimenter la partie.

Chaque joueur dispose d’un chevalet sur lequel il place trois tuiles tirées au hasard parmi son armée. Entre eux se trouve le champ de bataille sélectionné, avec un quartier général (QG) de chaque côté, plusieurs bases au centre et des chemins qui les relient.

La bataille peut commencer. Les règles ? D’une simplicité désarmante. L’objectif : capturer le QG adverse ou accumuler suffisamment de médailles.

À votre tour, vous avez deux options :

piocher deux troupes au hasard dans votre réserve et les ajouter à votre chevalet (dans la limite de huit)
ou déployer une troupe depuis votre chevalet sur le champ de bataille.

Chaque troupe existe en trois exemplaires dans votre armée et possède une force ainsi qu’un effet particulier. Le squelette (force 1) permet de piocher deux troupes supplémentaires. Le robot (force 5) oblige l’adversaire à défausser une troupe au hasard de son chevalet. Le dinosaure (force 7) n’a pas d’effet, mais balaye tout sur son passage. Le petit canard en plastique, quant à lui, peut être posé sur n’importe quelle troupe, quelle que soit sa force… mais se fait battre par tout le monde.

Les règles de pose sont simples. Vous pouvez placer une troupe sur une base vide, sur l’une de vos propres troupes, sur une troupe adverse plus faible, ou directement dans le QG ennemi (ce qui scelle immédiatement votre victoire). Mais attention, toute nouvelle troupe doit être connectée à votre propre QG par un chemin continu de bases que vous contrôlez. Une fois votre troupe posée, vous appliquez son effet, puis éventuellement celui de la base s’il s’agit d’une base spéciale.

Le champ de bataille est également divisé en régions. Le premier joueur à contrôler toutes les bases qui entourent une région remporte des médailles. C’est la seconde voie vers la victoire : accumuler suffisamment de médailles pour l’emporter.

Les tours s’enchaînent ainsi, chacun son tour, jusqu’à la victoire finale de l’un des deux joueurs.

Pourquoi jouer à Toy Battle ?

L’année 2025 restera sans doute comme un millésime exceptionnel pour les jeux à deux. Agent Avenue, Lacuna, Duel pour Cardia, La Bataille de Hoth… les excellentes sorties s’enchaînent et il devient difficile de tout suivre. Et pourtant, parmi cette belle sélection, Toy Battle parvient à tirer son épingle du jeu. Mieux encore, il les surpasse. C’est simple, ce titre frôle le sans-faute, et figure sans conteste parmi les meilleures sorties de l’année, toutes catégories confondues.

Alors oui, les amateurs de gros jeux stratégiques aux parties interminables risquent de rester un peu sur leur faim. Mais c’est justement la force de Toy Battle : une accessibilité immédiate, des règles limpides, et des parties d’à peine quinze minutes qui donnent irrésistiblement envie d’en relancer une, juste pour prendre sa revanche.

Certains râleront sans doute face au hasard du tirage des tuiles. Pourtant, c’est précisément ce qui rend chaque affrontement unique, maintient la tension, et permet à chacun d’avoir sa chance, même si, soyons honnêtes, un joueur aguerri aura toujours l’avantage. Ce petit grain d’aléatoire insuffle de vrais rebondissements et un suspense constant, partie après partie.

S’il fallait vraiment lui trouver un défaut, ce serait peut-être le manque de lisibilité lorsque plusieurs troupes se superposent sur une même base. Mais ça tient de l’anecdotique, tant le reste est exemplaire : règles claires, matériel soigné, illustrations réussies, format compact et excellent rapport qualité-prix. Si seulement tous les éditeurs pouvaient viser ce niveau d’exigence, quitte à publier moins, mais mieux… Et si vous hésitez encore, rendez-vous sur Board Game Arena, où l’adaptation numérique est tout aussi réussie.

Sorti en mai et rapidement en rupture, Toy Battle est de retour en boutique depuis peu. Vu son succès, on ne peut qu’espérer une extension avec de nouvelles troupes et champs de bataille. Mais en attendant, cette boîte-ci offre déjà des heures de plaisir tactique !

Retrouvez Toy Battle à 22,50 € chez Philibert

Vous aimerez Toy Battle si vous aimez…

Champ d’Honneur
Stratego
Clash Royale (le jeu vidéo)

En bref

Toy Battle

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22,50 € sur Philibert

On a aimé

Des règles simples, mais une vraie profondeur
Des parties rapides et dynamiques
La diversité amenée par les différents champs de bataille
Un matériel soigné, une boîte bien remplie et un prix doux

On a moins aimé

Un petit manque de lisibilité quand plusieurs unités se chevauchent

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