Si on regarde les adaptations récentes de jeux vidéo, on peut affirmer qu’elles sont réussies : The Last of Us ou encore Fallout sont d’excellentes séries. Mais il ne faudrait pas oublier que ces projets ont parfois été ridicules, notamment dans les années 90. Ainsi, il est difficile de se rappeler Mortal Kombat, Super Mario Bros. ou encore Street Fighter sans rire aux éclats. Elles ont fait manger du pain noir aux fans de ces sagas.
Mais ces nanars fascinent toujours autant certains publics. En témoigne cette anecdote partagée par Automaton le 24 juin. Le média nous apprend que Capcom a confié, à l’occasion d’une conférence dédiée aux investisseurs, que le film Street Fighter continue de rapporter de l’argent, 30 ans après sa sortie et en dépit d’une qualité douteuse. On parle d’un revenu annuel de plusieurs dizaines de millions de yens.
Le film Street Fighter est éclaté au sol mais continue d’enrichir Capcom
Plusieurs dizaines de millions de yens peuvent constituer une somme plus ou moins importante : 20 millions de yens valent environ 116 000 €, quand 90 millions de yens pèsent plus de 520 000 € dans les comptes en banque. Ce n’est pas un petit revenu pour un film raté, et qui n’a plus besoin d’être entretenu. À sa sortie en 1994, Street Fighter a engendré une recette titillant les 100 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget estimé à 35 millions. Il était donc déjà rentable.
Cette adaptation a plutôt bien surfé sur la popularité de la saga, qui venait d’accueillir Street Fighter 2 (opus devenu culte, notamment sur la Super Nintendo). Le réalisateur Steven E. de Souza s’était tourné vers Jean-Claude Van Damme pour la tête d’affiche, l’acteur venant d’enchaîner les films d’action (Kickboxer, Double Impact ou encore Universal Soldier). Au casting, on retrouvait aussi Kylie Minogue et le regretté Raul Julia (vu dans La Famille Addams). Street Fighter est d’ailleurs dédié à sa mémoire.
Malheureusement (ou heureusement), Street Fighter n’est pas disponible en SVOD. Si jamais vous voulez le voir (par curiosité) ou le revoir (par nostalgie et/ou masochisme), il faudra se tourner vers l’achat ou la location. C’est sans doute pour cette raison que le long métrage continue d’enrichir Capcom : des fans doivent payer pour le visionner.
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