Léa Seydoux incarne Margot Fenring dans Dune 2 : un personnage mystérieux qui parle peu, mais qui a un gros impact sur l’histoire, et potentiellement, sa suite.

C’est avec son léger accent français que Léa Seydoux apparaît dans Dune 2, après une bonne heure de film, mystérieuse et encapuchonnée. Une petite surprise, pour les spectateurs et spectatrices françaises qui n’auraient pas été au courant de la présence de l’actrice française à l’affiche du blockbuster du moment, projeté en salles obscures depuis le 28 février 2024.

Léa Seydoux incarne Margot Fenring, protagoniste inventée par Frank Herbert dans Dune (1965), mais aussi au cœur de la série de romans Légendes de Dune écrite par le fils d’Herbert, à la fin des années 90.

Léa Seydoux et ses petites jumelles dans Dune (en noir et blanc)
Léa Seydoux et ses petites jumelles dans Dune (en noir et blanc)

Qui sont les Bene Gesserit dans Dune ?

Dans Dune 2, Margot Fenring ou Lady Margot est un personnage qui fait partie des Bene Gesserit, un ordre matriarcal très puissant. Officiellement, ces femmes servent l’Empire ; mais ce sont elles qui tirent les ficelles dans l’ombre d’une grande partie des intrigues géopolitiques de l’univers de Dune.

L’un des buts ultimes de cet ordre est de manipuler les lignées des grandes familles, grâce à un programme génétique bien planifié, pour faire émerger un guide suprême (le Kwisatz Haderach). L’avènement surprise de Paul Atréides (Timothée Chalamet), qui devient ledit Kwisatz Haderach, met à mal leurs plans.

Léa Seydoux apparait la première fois entourée des Bene Gesserit : ses supérieures lui demandent de séduire le terrifiant Feyd-Rautha Harkonnen (joué par Austin Butler), un des ennemis de Paul. Elle doit coucher avec lui pour tomber enceinte et ainsi « récupérer » son patrimoine génétique — toujours dans l’idée de planifier génétiquement l’avenir.

Mais d’abord, il s’agit de voir si le Harkonnen en vaut la chandelle. Les Bene Gesserit peuvent-elles miser sur ses gènes et le manipuler à leurs fins, même s’il s’agit d’un « sociopathe » ? Lady Margot part en émissaire, l’observer combattre dans une arène géante pour en avoir le cœur net.

Léa Seydoux dans Dune, à côté d'Austin Butler
Léa Seydoux dans Dune, à côté d’Austin Butler

Le test de la boîte

Il sort vainqueur de ce combat déséquilibré : Margot Fenring le suit dans les coulisses et le séduit, grâce à ses charmes et son pouvoir de persuasion. Elle l’hypnotise à moitié et le contraint à « mettre [sa] main dans la boite » : il s’agit d’une boîte (Gom Jabbar) utilisée pour jauger la peur et la résistance d’une personne. Une fois qu’une main y est insérée, une douleur immense s’empare de son propriétaire.

Dans le premier Dune, c’est Paul qui a été contraint d’y plonger son membre supérieur. Pendant ce temps, la Bene Gesserit brandit une aiguille appelée Gom Jabbar, qui peut tuer tous les « non-humains », c’est-à-dire ceux qui n’ont pas réussi à lutter contre leur instinct animal. Ici, résister à son instinct animal correspond à accepter la douleur pendant un court instant, pour ne pas mourir (comme dans ce premier Dune).

Lady Margot rentre ensuite chez les Bene Gesserit faire son rapport : Feyd-Rautha Harkonnen a réussi le test, car il ne ressent pas la peur de souffrir. Il est violent, et incapable de ressentir des émotions, mais clairement manipulable, notamment par les faveurs sexuelles. Elle finit par confirmer avoir réussi à « sécuriser » son patrimoine et annonce à ses consœurs être enceinte d’une fille.

S’il finit par y avoir un Dune 3, comme le réalisateur Denis Villeneuve le souhaite, Lady Margot pourrait rester importante. C’est d’ailleurs un choix du Villeneuve que de laisser autant de place à ce personnage, relativement mineur dans les livres et qui n’avait jamais été portée à l’écran lors des précédentes adaptations.

Nouveauté : Découvrez

La meilleure expérience de Numerama, sans publicité,
+ riche, + zen, + exclusive.

Découvrez Numerama+

Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !