Selon Les Echos, Frédéric Mitterrand aurait contacté Christine Lagarde pour évaluer une éventuelle distorsion de concurrence entre les différentes boutiques vendant de la musique. En effet, si FnacMusic ou VirginMega doivent s’acquitter d’une taxe à 19,6 %, les concurrents étrangers, basés notamment au Luxembourg, profitent d’une TVA de 3 %. Un constat qui pourrait amener à un développement d’une TVA réduite à 5,5 % ?

Se dirige-t-on vers une réflexion sur le montant de la TVA appliquée aux plates-formes françaises de téléchargement légal ? Le ministre de la Culture et de la Communication aurait, selon Les Echos, écrit à sa collègue du ministère de l’Economie et de l’Industrie pour étudier une « distorsion de concurrence » éventuelle entre les plates-formes nationales telles FnacMusic ou VirginMega et les acteurs étrangers comme iTunes d’Apple ou Amazon.

En effet, contrairement aux boutiques françaises qui composent avec un taux de TVA s’élevant à 19,6 %, les sociétés extra-communautaires peuvent profiter d’une TVA beaucoup plus avantageuse en s’installant au Luxembourg : sur les 75 % du prix de vente revenant aux droits d’auteur, seuls 3 % sont ainsi prélevés. Comme le souligne le Journal du Net, Apple ne reverse que 1,4 million d’euros de taxe contre 5 millions d’euros supposés s’il était basé en France.

Peut-on dès lors envisager un abaissement de la taxe à 5,5 % ? Si le ministre de la Culture et de la Communication veut soutenir l’offre légale en France, en aménageant un terrain propice pour les internautes, nul doute que la question de la TVA se posera tôt ou tard. À ce sujet, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) soutient l’idée d’une TVA réduite à 5,5% sur les téléchargements d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques. Mais pour autant, rien indique que cela se répercutera sur le prix de vente…

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.